A coups d’expéditions scientifiques, une course contre la montre s’est engagée, cet été, entre les Etats riverains de l’Arctique (Russie, Etats-Unis, Canada, Danemark et Norvège), « accélérée » par le réchauffement climatique : selon le National Snow and Ice Data Center de l’université du Colorado, la banquise n’a jamais été aussi réduite (4,24 millions de kilomètres carrés) ; elle devrait disparaître en été vers 2050.
Chaque pays a pour but d’étendre sa souveraineté dans le no man’s land polaire, en tentant d’établir devant l’ONU les preuves géologiques qu’il peut y prétendre. L’un des grands enjeux est d’obtenir des droits d’exploitation sur des fonds quasiment inexplorés, dont on soupçonne qu’ils recèlent d’immenses ressources pétrolières, gazières et minérales.