France : site internet du Comité local du Guilvinec
L’adresse officielle du site internet du Comité local des pêches du Guilvinec est la suivante : http://www.comitedespeches-guilvinec.fr/
Source : Collectif Pêche & Développement, 11 décembre 2008
France, Lorient : Anne, matelot sur « Fleur des vagues »
Après une formation au lycée maritime d’Etel, puis au Centre François Toullec, une expérience ostréicole et deux embarquements sur des fileyeurs côtiers, Anne est contactée en mars 2006 par le patron du fileyeur « Fleur des Vagues » qui lui propose une place à bord. « Malgré ma principale inquiétude d’embarquer sur un navire qui fait la quinzaine – difficulté pour une femme de s’intégrer à la vie à bord,… – j’étais très « fière » de cette proposition d’embarquement. Mes doutes ont été très rapidement levés, une réelle complicité est apparue à bord avec les membres de l’équipage. Mon rêve serait d’avoir mon propre bateau et de partir pêcher à la journée ».
Source : Propos recueillis par Liliane Carriou,
Bulletin d’information du Comité local des pêches de Lorient-Etel, novembre 2008
France : Le pêcheur sauvé par son VFI
Vendredi 5 décembre, « Les Barges », chalutier des Sables de 25 m, armé au chalut de fond, se trouve à 60 milles à l’ouest de la pointe de Penmarc’h. Le bateau attaque son troisième trait de chalut. Il fait nuit noire. Il reste une grosse houle avec des creux de 8 à 10 m. Gaspard est occupé avec une chaîne engagée sous un panneau. Quand le bateau gite sous l’effet de la houle, ça fait décoller le panneau. Quand la vague repart, elle emporte Gaspard. Il est récupéré sain et sauf par son équipage. Son vêtement à flottabilité intégrée (VFI) qui l’a maintenu à la surface de l’eau, lui a sauvé la vie. Pour Christophe Chavantré, le patron, le port du VFI est indispensable. « Cela ne gêne pas et ça peut sauver la vie ». Et pour cause : en quatre mois, il a vu deux de ses gars passer par dessus bord.
Source : Bruno Saussier,
Le Marin, 12 décembre 2008
France : Conchyliculture, un observatoire des prix
Le conseil du Comité national de la conchyliculture (CNC), réuni le 4 décembre, souhaite la mise en place d’un observatoire des prix et des marges. Les cours payés actuellement aux producteurs pour les huîtres sont bas. Les consommateurs, eux, paient le même prix. Un observatoire « permettrait de déclencher l’alerte en cas de dépassement de seuil, à la hausse ou à la baisse ». Les ventes aussi sont en baisse de 20 à 30 % en septembre et octobre selon le CNC.
Source : Le Marin, 12 décembre 2008
Europe : 20 % des captures communautaires dans les eaux internationales
L’Europe a lancé une étude pour mieux savoir quels ressortissants pêchaient quoi en haute mer. Il y aurait plus de 700 navires communautaires à sillonner le grand large. Ces navires travaillent soit sous le contrôle d’une organisation internationale de pêche, telle l’Iccat (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique), soit dans le cadre d’accords avec des pays côtiers. Une moitié de ces navires sont des thoniers. Les chalutiers, qui travaillent en Afrique de l’Ouest essentiellement, représentent moins de 1 % de la flotte communautaire en nombre, mais 24 % de la capacité en jauge ! Ces chiffres ne prennent pas en compte les bateaux communautaires sous pavillon tiers.
Source : Thibaud Teillard, Dossier spécial « Haute mer »
Le Marin, 12 décembre 2008
Les pêcheurs du Royaume Uni craignent de plus en plus pour leur avenir
L’inquiétude se développe suite à une campagne visant à interdire la pêche dans 30 % des eaux qui entourent la Grande Bretagne et qui aurait un effet dévastateur sur les communautés de pêcheurs. Ces propositions proviennent de Co-Opérative et Marine Conservation Society qui ont appelé le gouvernement britannique à mettre sur pied un projet de protection des habitats en danger qui excluerait toute pêche dans un tiers des mers qui entourent le Royaume Uni d’ici 2020. Les organisations de pêcheurs de tout le pays et notamment dans le Sud-ouest ont violemment critiqué ce plan qui mettrait en danger leurs activités. Un des leaders affirme que cette campagne ne s’appuie sur aucune base scientifique et rappelle que la pêche est déjà très réglementée par différentes mesures de conservation.
Source : FISHupdate.com
Traduit de Samudra Alert News, 16 décembre 2008
Crevetticulture en Equateur : vers une privatisation de la mangrove ?
Depuis le 15 octobre 2008, en Equateur, un décret réglemente l’aquaculture industrielle de la crevette. Ce décret est contradictoire : d’une part, il reconnaît que des milliers d’hectares de bassins d’élevage de crevettes ont fonctionné dans l’illégalité et que les activités de cette industrie ont abouti à l’abattage de la mangrove, d’autre part, il récompense cette illégalité, en donnant en concession à l’industrie crevettière des zones classées comme Bien national à usage public, en violation de dispositions légales qui protègent l’écosystème de mangrove depuis les années 1970. Cette mesure crée un précédent d’insécurité juridique en matière d’environnement et dans la garantie des droits économiques, sociaux, culturels et écologiques des peuples ancestraux de pêcheurs et de cueilleurs artisans de la côte équatorienne, qui ont été expulsés de façon violente de leur territoire et ont réclamé avec insistance aux gouvernements successifs des zones de mangrove envahies par l’aquaculture industrielle de la crevette.
Source : Veronica Yépez, C-Condem
Traduit de VRM
par Aquablog, 14 décembre 2008
Le Ministère promet que le Brésil va devenir un grand exportateur de poisson
Le ministre de l’aquaculture et de la pêche estime que le bilan du secteur pêche est positif cette année. La consommation et les ventes en grande surface ont augmenté (d’environ 15 %) sur les 3 dernières années et on assiste à une renaissance de l’activité pêche dans le pays. Un projet fédéral prévoit un investissement de 1,75 billions de reals brésiliens (748 millions US$) dans le secteur de la pêche d’ici 2011. Une institution de développement de la recherche en aquaculture devrait également être développée. Le Brésil va intensifier la pêche au large et la production de produits de la mer. Il devrait ainsi prochainement devenir un gros exportateur de produits de la pêche.
Source : Alana Gandra, BrazzilMag
Traduit de Samudra Alert News, 16 décembre 2008