Quand l’élevage s’intègre à l’environnement
Aquablog fait valoir l’importance économique, sociale, culturelle de la conchyliculture, une forme d’élevage « durable » puisqu’elle n’empiète pas sur les ressources halieutiques comme le fait l’aquaculture intensive d’espèces carnivores fortement consommatrice de farine et huile de poissons sauvages.
L’élevage des coquillages présente d’autres atouts, particulièrement pour l’environnement, puisqu’il libère de nombreuses larves (ou zooplancton) dans le milieu naturel qui servent de nourriture aux poissons et crustacés. Comme par ailleurs, les normes de qualité des eaux sont particulièrement rigoureuses pour ces élevages, leur présence entraîne une observation suivie des milieux et des mesures adaptées pour les préserver et les restaurer. Ils jouent donc un rôle d’alerte pour la qualité des eaux(cf. article à paraître dans L’encre de mer n°22-23 sur le plancton, avec Pierre Mollo)
La température est-elle en cause ?
Quant à la mortalité actuelle des huîtres, l’on peut se demander si l’élévation des températures est en cause dans la mesure où cette espèce Gigas supporte des variations importantes selon les zones d’élevage : Manche, Atlantique, Méditerranée (Etang de Thau…) et qu’elle a bien supporté, notamment en Atlantique, la canicule de 1975-76, au point de s’être fixée jusque dans la rade de Brest à cette période…