Les compagnies occidentales exploitant les hydrocarbures du delta du Niger au Nigeria, telles que Shell, « doivent rendre des comptes » en terme de dégradations de l’environnement et de non respect des droits humains, a estimé vendredi à Paris Amnesty International…
Celestine AkpoBari Nkabari, militant des droits du peuple ogoni, est venu témoigner à Paris de ces conséquences dévastatrices.
« Les populations locales du delta du Niger vivent dans des conditions inhumaines. L’air que nous respirons, les terres sur laquelle nous vivons, l’eau que nous buvions ont été pollués et nous avons été privées de leurs moyens de subsistance alors que nous vivions traditionnellement de la pêche et de l’agriculture. Il ne nous reste que la faim, la pauvreté et des maladies étranges ».
« Les compagnies pétrolières ne nous ont apporté que destructions et malheurs, nous voulons qu’elles quittent nos terres mais auparavant il faut qu’elles réparent les dégâts »…