La chatte ce matin est au centre du monde,
sur la table, perchée,
coup de langue vigoureux sur sa patte allongée,
surveille d’un côté le ciel étiré sous les teintes de parme et de rosé,
regard avisé sur ses pensionnaires attablés,
se lève à mon approche en quête, oui bien sà’r,
de caresses et d’assise où se lover,
ronronnant,
les pattes repliées sous son doux pelage,
les griffes par moments acérées, mais point trop,
ce serait la rupture,
sans discussions,
sans solutions.
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Temps calme, mer belle, peu agitée…
c’est le temps des dorades – royales of course –
levée mirifique de la calée, panachée de grands sars et de quelques marbrés,
au goà’t sauvage de la marée.