Ridée la mer d’Est sous les nuages,
rayées les feuilles agitées du palmier,
quadrillées les immeubles résidentiels qui surplombent la baie,
élancées les tiges touffues des cyprès,
morcelées les écailles des grands pins,
filigrane de l’espace hachuré, découpé sous nos regards pressés,
l’hiver à pas comptés infiltre la douceur automnale.
Secrètement, les bà’ches de l’âme se consument
et leur chaleur conjuguée aux pâles rayons qui s’infiltrent
redonne vigueur aux déliés d’une plume
trempée dans l’eau de mer.
filigrane de l’espace
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