Deux petites ombres bondissantes, panache ébouriffé, animent la silhouette évasée du grand pin.
Trait noir sur l’azur palissant, visite importune d’une volée d’étourneaux, la mer en-deçà roule à pas feutrés comme si de rien n’était.
Le premier rayon atteint la branche du haut qui prend matière, dessinant les méandres d’une peau rugueuse et brune.
Le deuxième réveille l’éclat verdoyant de l’aeonium et autres plantes alignées derrière la vitre.
Dans un silence à peine voilé par le pépiement des canaris, l’envolée des tourterelles et la toilette du chat, la lumière envahit la baie qui se découvre sous l’arcade, un cadre magique pour les allers-venues de nos deux oiseaux, familiers des ramures épanouies à l’orée des cieux.
Deux petites ombres bondissantes
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