Conduite sous l’égide du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), l’étude Teeb a été lancée par l’Allemagne et la Commission européenne en 2007 afin d’évaluer les répercussions économiques du déclin de la biodiversité. Un premier rapport publié en mai 2008 avait notamment permis de chiffrer le coà’t de l’inaction à 7% du PIB mondial à l’horizon 2050. Le second rapport comprend 5 parties dont celle publié vendredi.
Il pointe quatre axes prioritaires d’action: la déforestation, la protection des récifs coralliens, les politiques de pêche et le lien entre la dégradation des écosystèmes et la pauvreté…
La nature a la capacité de fournir des prestations vitales, telles que la production d’eau douce ou la régulation du climat, pour un prix souvent inférieur aux investissements dans des solutions technologiques.’
Investir 45 milliards de dollars par an dans le développement des zones protégées sur terre et en mer permettrait d’assurer des bénéfices de l’ordre de 4 à 5.000 milliards de dollars par an après quelques dizaines d’années. Ce rapport ne présente toutefois pas une analyse systématique des bénéfices économiques de la biodiversité mondiale et des coà’ts liés à sa perte, qui sera l’objet d’un prochain rapport…