Lors de leur réunion à Vigo, plus grand port de pêche d’Espagne, les ministres européens sont tombés d’accord sur plusieurs points de la réforme…
En particulier la nécessité de « chercher des formules en vue d'<b>éviter les rejets</b> » de poissons morts et la volonté de donner <b>un rôle plus actif aux organisations régionales de gestion de la pêch</b>e, et celle de ne pas oublier la « <b>dimension sociale</b> » de la PCP…
Tout le monde est d’accord pour <b>distinguer pêche artisanale et pêche industrielle</b>, mais il n’y a pas d’accord sur la définition de ces concepts…
Sur l’un des points très controversés, <b>la mise en place de quotas individuels transférables, une sorte de marché des droits de pêche</b>, Mme Damanaki estime qu’il peut s’agir « d’un bon outil pour lutter contre les surcapacités à l’échelle nationale », pour peu qu’il soit assorti de garde-fous afin d’éviter une trop grande concentration du secteur.
L’Espagne est favorable à la mise en place d’un marché européen des droits de pêche, mais s’est retrouvée isolée sur ce point, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources diplomatiques.
La quasi-totalité des autres Etats s’y sont opposés. Et même les pays qui ont déjà mis en place de tels marchés au niveau national comme le Danemark, les Pays-Bas ou l’Estonie sont réticents à étendre ce principe à l’échelle européenne, de peur de voir de puissantes entreprises étrangères faire main-basse sur leurs quotas, ont précisé ces sources…