Bien que renouvelable, l’hydroélectricité impacte les milieux aquatiques. Face à la nécessité de produire plus d’EnR, le Ministère en charge de l’écologie propose une convention pour une hydroélectricité durable qui ne fait toutefois pas l’unanimité…
France Nature Environnement (FNE), un des acteurs du Grenelle de l’environnement, a indiqué qu’elle ne signerait pas cette convention, estimant que pratiquement tous les fleuves et toutes les rivières étaient déjà fortement équipés et que la limite avait été atteinte. »Signer, c’est s’engager à accepter la destruction à terme des derniers tronçons de rivières vivantes du pays, et notamment des petits cours d’eau, souvent de très bonne qualité… Signer c’est accepter l’installation de 500 à 1.000 microcentrales qui viendraient s’ajouter aux 1.500 ouvrages qui, déjà , barrent, détournent et modulent le débit des cours d’eau », précise la fédération qui estime que ce ne sont pas »500 ou 1.000 microcentrales supplémentaires qui vont changer le bilan carbone du pays ni sauver le monde d’effets climatiques désastreux »…
La Convention prévoit notamment un effort sur la recherche relative à la connaissance des espèces (anguilles notamment)…