Pour les amateurs de chiffres et de tableaux, l’on remarquera notamment :
– la protection environnementale traitée en premier lieu avec les quotas, les plans de gestion pluriannuels 2009, les zones d’interdiction du chalutage et la diminution de la flotte de pêche entre 1992 et 2009,
– le nombre étonnant de chalutiers italiens (4 208) compte tenu de la situation méditerranéenne de ce pays,
– l’importance de l’Espagne avec un quart de l’emploi à la pêche, 15,84% de la production halieutique et aquacole, 26,3% des subventions européennes 2007-2013,
– la prédominance de la production halieutique et aquacole chinoise (qui serait liée à de fausses données d’après D. Pauly ndlr), soit 32,8% de la production mondiale en tonnes de poids vif,
– l’importance de la zone Atlantique Nord-Est qui concentre 72,7% des captures européennes (la Méditerranée en comptabilise 10,2%),
– les coquillages (huîtres, moules et palourdes) représentent 50% en tonnage et 27% en valeur des espèces aquacoles produites en UE,
– avec 23 organisations de producteurs de pêche en France, les 33 prud’homies méditerranéennes ne sont pas comptabilisées,
– le chiffre d’affaire du secteur de la transformation (23 milliards d’euros) est le triple de celui de la pêche,
– l’UE importe pour 16,5 milliards d’euros et exporte pour 2,9 milliards d’euros de produits de la pêche et de l’aquaculture.
– la consommation de produits de la mer est de 16,4 kg par personne et par an au niveau mondial, de 22,3 kg/personne/an en UE, et de 35,3 kg/personne/an en France, avec une prédilection française pour le thon, les moules et le saumon (malgré sa qualité douteuse et l’impact environnemental de son élevage)…
Rapport à télécharger :
La politique commune de la pêche en chiffres – 2010