» Avec la photographie, le temps s’arrête, on est devant un monde arrêté… cela permet la distance et la réflexion. C’est une antidote à l’hypertrophie imageante de notre société… cela permet de supporter le déluge d’images… ».
Jean-Louis Monterosso, directeur artistique de Photomed et directeur de la Maison européenne de la photographie à Paris, commente la nouvelle programmation de Photomed dans un reportage audio de Pascale Marcaggi :
JL MONTEROSSO – L’Encre de Mer
Extraits : » C’est un Festival créé par Philippe Sérénon, Sanaryen d’origine, et Philippe Heullant, Sanaryen de cœur dans une petite ville qui a gardé tout son cachet… Unique Festival de photographies méditerranéennes car la Méditerranée est centrale sociologiquement politiquement, économiquement… A chaque Festival, il y a un pays invité et un invité d’honneur. L’an dernier, nous avions la Turquie et Martin Parr, cette année, c’est le Maroc et Massimo Vitali… C’est à la fois un festival de découverte de photographes qui s’en servent de tremplin et c’est aussi un festival de redécouverte…
Meyerovitz travaille avec un 35 mm pour saisir l’instant, et il travaille aussi en chambre avec un trépied ; c’est lourd, l’image est à l’envers sur une plaque, on a l’impression de la durée et tous les détails apparaissent, c’est une autre approche de la photographie…
– La photographie peut-elle avoir une influence positive sur ce qui est négatif ? Oui, les musées de la photographie ont un grand succès, notamment auprès de jeune public adapté au monde d’images…
– Il y a eu à Sanary cette diaspora d’intellectuels juifs qui ont fui l’Allemagne nazi, y a t-il un tropisme avec Sanary ? Savez-vous que l’on a découvert, à proximité de Sanary, le squelette d’un hydropithèque, une sorte de sirène fossile qui va changer l’évolution telle qu’on la connaît aujourd’hui… ? (1)