Fishing News international, vient d’attribuer le titre de « man of the year » à Menakhem Ben-Yami. Une juste reconnaissance pour ce rescapé du ghetto qui a toujours été un résistant. Le journal lui consacre un long article biographique.
Concernant les campagnes contre le chalutage, ce scientifique remet en cause les messages médiatiques très largement diffusés. Lire l’article ci-dessous :
Article de World fishing and aquaculture (en anglais)
L’auteur s’insurge contre l’idée véhiculée (notamment par Oceana) que « l’utilisation intensive des chaluts de fonds et des dragues provoquerait des dommages plus directs aux fonds sous-marins que toute autre activité humaine dans le monde, plus que les forages pétroliers, les mines sous-marines, les poses de pipelines, les déversements de tonnes de polluants…. ! Pour lui, il est important de » ne pas mettre tout le chalutage, à toutes les échelles, et à toutes les zones océaniques, dans le même panier de publicité ». Il pense même que cette focalisation d’Oceana sur le chalutage et sur d’autres méthodes de pêche ne vient pas seulement d’un souci environnemental mais plutôt de la volonté d’écarter l’attention du public et des institutions de réglementation d’autres activités industrielles dont certaines constituent ses principaux bailleurs de fonds.
Des études scientifiques récentes montrent qu’au contraire le chalutage peut accroître la richesse des fond et l’abondance de poissons….
« Depuis des années, j’ai lu de nombreuses études sur les effets du chalutage avec des conclusions et des recommandations très variables. La conclusion habituelle est que sur des sols mous, le chalutage est bon car il oxygène la couche de fond supérieure et empêche ainsi la création d’une couche noire, malodorante, anoxique résultant du dépôt continuel de matière organique morte. Sur fond dur, les chaluts et les techniques de chalutage de fond sont conçus de manière à avoir un impact réduit. Et au niveau écologique, il est habituellement prévu la fermeture des habitats sensibles sur lesquels les chaluts pourraient en effet causer des dommages permanents aux récifs coralliens profonds.
Quoi qu’il en soit, pour éviter que votre poule ne picore dans votre jardin, vous n’avez pas à la tuer; juste clôturer le jardin … et la laisser picorer ailleurs. »