http://www.alterecoplus.fr/
Un cas d’école de la difficile conciliation entre environnement et emploi : Alteo, un fabricant d’alumines situé à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, rejetait jusqu’à présent tous ses résidus industriels » des boues rouges » dans le parc national des Calanques. Générant ainsi une importante pollution des eaux au large de Marseille. L’usine a amélioré ces dernières années le processus de traitement de ses résidus. Mais elle veut continuer à déverser dans la Méditerranée une partie d’entre eux, ses eaux industrielles. Faut-il y voir une avancée ou la persistance d’un risque environnemental, alors que plus de 300 emplois sont en jeu ?
UN REPORTAGE DEFRANCK SEURET
NDLR : Ce dossier soulève de nombreuses questions qui touchent tous les citoyens : peut-on conserver des industries qui produisent massivement des rejets toxiques ? Que faire de ces rejets qui représentent 50% de la production ? Comment les métaux lourds et la radioactivité contenus dans ces résidus peuvent-ils affecter notre santé, au travers des matériaux « valorisés » comme la bauxaline ? Comment rentrent-ils dans la chaîne alimentaire marine et avec quels impacts sur la biodiversité, et in fine sur notre santé ? S’ils constituent une menace réelle pour la richesse marine et la qualité des produits de la mer, combien d’emplois liés à l’économie et la vie littorale seront mis en cause ? Finalement qui porte la responsabilité de ces rejets effectués depuis 50 ans ? Qui portera la responsabilité à -venir s’ils devaient être transformés en matériaux et/ou perpétués dans notre environnement ?
Voir aussi : http://collectifhyeres.