Le collectif « Non aux
boues rouges » composé de scientifiques, d’élus européens, de militants écologistes et de citoyens vous invite à prendre connaissances des résultats et des analyse scientifiques indépendantes visant à évaluer la toxicité et l’impact sur la santé et l’environnement de la Bauxaline (boues rouges).
La bauxaline est un produit commercial d’Alteo(1) composé de boues rouges contenant des métaux lourds et des éléments radioactifs. La Bauxaline est actuellement utilisée pour faire de la couverture de décharges, des routes, des digues, des granulats d’argile expansées, des ciments, des supports agronomiques…
Dans le rapport Analytika : Les éléments chrome, titane et vanadium sont présents dans l’échantillon à des teneurs supérieures ou très supérieures à la valeur moyenne attendue dans les sols non contaminés.
Dans le rapport de la CRIIRAD : … le niveau de radiation est 4 à 8 fois supérieur au niveau naturel enregistré sur substratum calcaire naturel local….
Le Collectif demande à coordonner des études scientifiques indépendantes visant à mieux évaluer l’impact sur la santé et l’environnement de la Bauxaline, et dans cette attente :
– la dissolution du comité scientifique de suivi d’Altéo
– la reconnaissance de la toxicité des boues rouges et des études scientifiques indépendantes ayant permis d’informer sur cette toxicité,
– l’arrêt de tous les processus de valorisation de boues rouges en cours et de la commercialisation de la Bauxaline
– le confinement des lieux de stockage de boues rouges ou Bauxaline
– l’arrêt immédiat des rejets en mer, et le démantèlement de la conduite…
Communiqué de presse avec résultats des études scientifiques :
– communiqué de presse 10 dec
– Rapports analytiques – Rapports Criirad :
http://www.criirad.org/radioactivite-naturelle-renforcee/gardanne-bauxaline.html
http://www.criirad.org/radioactivite-naturelle-renforcee/CRIIRAD-1457bauxaline.pdf
Presse :
Dans un article de La Provence de ce jour, le député ELLV de Gardanne s’étonne de ces résultats et conclue : « La seule chose positive dans cet article, c’est qu’on nous force à être plus transparents. Il faut que toutes les expertises détenues par les services de l’état soient publiées. »
« Du côté de la mairie de Gardanne, l’élu à l’environnement, Bernard Bastide, assure qu’il va avec le maire demander à l’Agence de sécurité nucléaire de « revenir sur le site pour procéder à des contrôles. On souhaite plus de clarté. Je suis surpris que les chiffres soient différents de ceux donnés par Alteo. On reçoit chaque semaine des analyses de l’air envoyées par la direction. Il serait peut-être bon aussi de redemander une étude épidémiologique à l’ARS (Agence régionale de santé, ndlr). » Richard Mallié, maire de Bouc, souhaite, lui, écrire au préfet pour que l’état intervienne. « Si je n’ai pas de réponse, je songe commander une étude moi-même. Il ne faut pas rigoler avec la santé publique. » »