
« Ils coupent les filets des pêcheurs, mangent les œufs de nos espèces indigènes, ont un diamètre qui peut atteindre 20 centimètres, blessent les baigneurs et vivent dans les eaux moins profondes, où la température a augmenté. Il y a urgence » indiquent les cinq femmes de la start-up Mariscadoras Blueat basée à Rimini en Italie. Le crabe bleu : une espèce exotique originaire des côtes atlantiques du continent américain, qui s’est répandue et, dangereusement, s’est adaptée à nos mers.
Pour lutter contre l’invasion du crabe bleu, une dérogation au chalutage à moins de trois milles des côtes a été proposée. Une solution qui risque de faire plus de mal que de bien. Alors, que peut-on faire ? Quelles sont les stratégies déjà en place ?
Les cinq entrepreneures procèdent à la transformation alimentaire des crabes bleus et autres produits.
« Nous n’avons jamais caché que cette espèce doit être retirée de notre mer. Contrairement au saumon d’élevage intensif, qui est plein de microplastiques, la chair de nos crabes bleus, qui se reproduisent dans la méditerranée, a d’excellentes propriétés nutritionnelles. En outre, la pêche au crabe est une pratique très respectueuse de l’environnement. Notre marque est non seulement un gage de garantie et de qualité, mais aussi de traçabilité ».