Le marin, Philippe Urvois, 9 fév 2007
L’étau se resserre autour de la thonaille, le filet à thon utilisé par les Méditerranéens. La commission pêche du Parlement européen a soutenu sans ambiguïté la démarche de la Commission européenne visant à donner une définition claire du filet maillant dérivant, frappé d’interdiction.
Est considéré comme tel « tout filet maillant maintenu à la surface ou à une certaine distance en dessous de la mer grâce a des disposition flottants, qui dérive avec le courant librement ou avec le bateau auquel il peut être attaché ‘ . Elle a rejeté très largement un amendement déposé par ses membres français, Marie Arlette Carlotti, Bernard Poignant, Magie Sudre et Philipe Morillon. Ces derniers demandaient de ne pas imposer cette interdiction aux bateaux pratiquant une pêche artisanale à la journée et dans une zone géographique limitée. Il s’agissait, en clair, de sortir la thonaille de ce règlement. C’est raté.
A partir du moment ou une définition claire du filet maillant dérivant est adoptée, il devient de plus en plus difficile de contester l’application de l’interdiction qui vise cette engin de pêche.