La goélette océanographique Tara, partie le 4 septembre de Lorient (ouest de la France) pour ausculter -lors d’un voyage extraordinaire de trois années et 150.000 km sur toutes les mers et océans- les micro-organismes marins soumis au réchauffement climatique, fait escale à Beyrouth…
« Cette mission ambitieuse aborde le monde invisible des écosystèmes marins, l’un des domaines les moins explorés de l’océanographie », »A l’heure où les chefs d’Etat planchent à Copenhague sur le réchauffement climatique, nous passons au crible ses effets sur les micro-organismes marins (90% de la bio-masse des océans) qui absorbent la majorité du CO2 atmosphérique et produisent 50% de l’oxygène »…
« Mesurer l’impact du réchauffement subi par ces micro-organismes marins, étudier les cycles du carbone et de l’oxygène, permettra d’incorporer de nouvelles données jusqu’ici inconnues, dans les simulations climatologiques futures »…
« L’humanité peut s’adapter au réchauffement climatique si elle comprend ce qui se passe »…
« Du virus (0,1 micron) à la méduse, en passant par les larves de poissons, les coraux, les différents micro-organismes comme les coccolithophores ou les diatomées, nous étudions l’ensemble des écosystèmes qui sont la base de la chaîne alimentaire marine. Cela n’a jamais été fait dans la globalité et la continuité sur toutes les mers du monde »…