…Une équipe de chercheurs a analysé des données concernant les activités nautiques, la physico-chimie et la distribution géographique de 5 espèces non indigènes (2) dans la région des Grands lacs. 4.200 lacs naturels et plus de 1.000 lacs de retenue dans les Etats du Wisconsin et du Michigan ont ainsi été pris en compte, et les résultats révèlent un risque 2,4 à 300 fois plus élevé de présence et de développement d’espèces «non indigènes’ dans les lacs de retenue que dans les lacs naturels…
Les chercheurs ont également montré que les barrages ont, au cours du temps, augmenté le risque d’ «invasion’ des lacs naturels en diminuant la distance entre les eaux «contaminées’ et ces eaux naturelles…
Selon le site de la revue Environmental science and technology, l’un des auteurs de l’étude, Pieter TJ Johnson, a indiqué que les activités de pêche et de nautisme contribuent à l’introduction et à la propagation des espèces non indigènes. «Les moules zébrées s’accrochent en dessous des bateaux, les myriophylles se cramponnent aux remorques porte-bateaux, et les éperlans arc-en-ciel et les écrevisses rouillées étaient auparavant utilisés comme appâts alors qu’ils sont aujourd’hui interdits’…