A propos de l’article : Les pêcheurs seynois et mandréens se rebiffent contre la marine nationale – Var Matin 12/06/13
Journées de pêche perdues, poissons perdus en quantité pour tous… les pêcheurs de la Baie des Sablettes protestent contre la multiplication des opérations en mer. « On voit les poissons remonter à la surface, morts… Parfois la déflagration est si forte que, plusieurs jours après, on ne pêche plus rien ! On nous accuse sans cesse d’épuiser les ressources alors que nous sommes les premiers à crever s’il n’y a plus rien dans la mer. Les pêcheurs sont soumis à des règles très strictes, on est encadré par toutes sortes de lois sur les développement durable et là , on tue tranquillement des poissons qui ne profitent à personne et on nous empêche de travailler…«
Contactées la Marine nationale et la Préfecture maritime répondent qu’il s’agit de neutralisation d’engins de la guerre de 40 (hormis les opérations de la DGA ?), que la procédure prévoit de faire fuir les poissons (lesquels ?) par de petites charges acoustiques préalables, qu’une quarantaine d’opérations ont été menées en Méditerranée depuis le début de l’année, que les pêcheurs sont prévenus en avance et que la Marine Nationale représente 24000 emplois à Toulon…
Note de l’Encre de mer : En somme, poissons et pêcheurs artisans, c’est la loi du plus fort qui l’emporte ! Nonobstant l’environnement, le poids des denrées alimentaires, les difficiles conditions des pêcheurs artisans soumis à un accroissement des jours d’intempéries (lié au changement climatique)...