La pêche et l’aquaculture sont des activités économiques importantes au sein de l’Union européenne. Si elles ne contribuent généralement que pour moins de 1 % au produit national brut (PNB) des états membres, leur impact est très significatif comme source d’emplois dans des zones où les autres alternatives à l’activité de la pêche sont rares. De plus, elles contribuent à approvisionner en produits de la pêche le marché de l’UE, qui compte parmi les plus importants du monde.
Avec plus de 7 millions de tonnes de poissons produits grâce à la pêche et à l’aquaculture en 2003, l’UE représente la deuxième puissance mondiale de la pêche après la Chine. Pourtant, si elle a exporté 6 millions de tonnes de produits de la pêche, elle a dà’, parallèlement, en importer 10 millions de tonnes pour couvrir ses besoins. Ce déséquilibre entre importations et exportations s’est traduit par un déficit de plus de 10 milliards d’euros en 2003.
La flotte de l’Union européenne
La flotte de l’Union européenne compte un peu plus de 91 000 navires d’une grande diversité de tailles, de capacités de pêche ou de puissances de capture. Au cours des dernières années, la capacité globale de la flotte a été réduite parce que, au regard des ressources disponibles, elle était devenue trop élevée et, par suite, non rentable. L’Union européenne a facilité ce meilleur équilibre entre navires et poisson, mais il reste encore beaucoup d’efforts à accomplir. La modernisation de la flotte se poursuivra de manière à assurer des améliorations de la sécurité, des conditions de travail, de la qualité des produits et de la sélectivité de la pêche.
Les zones dépendantes de la pêche
Les emplois fournis par la pêche sont variés. Même si le nombre de pêcheurs au sein de l’UE a diminué au fil des années, entre les emplois à temps plein et ceux à temps partiel, quelque 260 000 pêcheurs travaillent encore aujourd’hui en mer.