La réserve naturelle de Scandola est la plus ancienne de l’île. A l’avenir sa superficie pourrait passer de 1 000 à 4 000 hectares en zone marine.
La volonté insulaire de préserver l’environnement trouve sa traduction en projets d’extension des réserves naturelles actuelles et de création de nouveaux espaces protégés tandis que se succèdent les alertes à la pollution sur les sites littoraux sensibles…
Une autre proposition, à plus long terme, concerne le classement en réserve des trois îlots cap-corsins de Finocchiarola, de l’île de la Giraglia et de l’île de Capense. Les rochers font office de refuge pour des espèces d’un fort intérêt patrimonial et scientifique. Les scientifiques estiment : « Les îlots sont précieux pour la compréhension des processus insulaires de spéciation ainsi que pour la conservation et l’étude de la faune. ‘
La pression humaine, liée au tourisme, à l’urbanisation, entre autres, exercée sur les milieux naturels, rend indispensable une grande réflexion sur l’avenir écologique de l’île. Il y a aussi une cohérence environnementale à promouvoir…
On ne supprime pas les activités des hommes, on les moralise. Les acteurs de terrain assurent : « Dans la plupart des cas, la réglementation exclut la sanctuarisation. Elle sert à adapter des pratiques à la sensibilité des lieux, de la faune et de la flore. Par exemple, la pêche professionnelle est autorisée, à des conditions bien précises à Scandola et dans les Bouches de Bonifacio. Elle tire d’ailleurs profit des mesures de protection et de gestion fixées. ‘ La vigilance ne freine pas les ardeurs touristiques. Loin s’en faut. L’essor de la plongée aux îles Lavezzi, à Scandola, le succès des sentiers de randonnée autour de l’étang de Biguglia, à la pointe du Cap corse, en attestent. Le patrimoine paysager, écologique participent à la « Qualité Corse ‘ vantée par l’Agence du tourisme.