Le majestueux cèdre du Liban, symbole du pays depuis des siècles, est menacé par le changement climatique.
Le « Cedrus Libani », dont le bois a été prisé à travers l’histoire pour sa dureté et sa résistance, figure sur la « liste rouge » des espèces « fortement menacées » de l’Union internationale pour la préservation de la nature, l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales.
Les écologistes mettent en garde contre l’impact du réchauffement climatique sur cet arbre, qui, victime d’une déforestation intensive, ne vit déjà plus que dans des zones protégées…
« Si pendant plusieurs jours consécutifs, l’on n’a pas un mélange de pluie, neige et givre, les graines ne peuvent se disséminer. Le froid est également nécessaire à la germination des graines »… « Ils ont besoin aussi de la brume d’été. Tout changement de ces facteurs plusieurs années de suite peut conduire à la mort des arbres »…
La sécheresse a été rendue responsable voici quelques années du pullulement du Cephalcia Tannourinensis, un insecte qui avait ravagé les cèdres du village de Tannourine (nord). Cet insecte « vit avec les cèdres dans le même environnement. Avec la hausse des températures, il se reproduit trois fois l’an au lieu d’une fois…
Le cèdre est le symbole de l’identité nationale.
Il est réputé avoir servi à la construction des bateaux, temples et maisons phéniciens et est l’emblème de nombre de partis politiques, dont le Parti phalangiste et les Forces libanaises…