Poisson et mercure, un grave péril sanitaire

Etiquetage spécifique des poissons «sà’rs’, contrôles plus stricts de la pollution au mercure, et accord international pour réduire les émissions de cette substance toxique. Telles sont les principales mesures réclamées par le groupe de travail Zéro mercure, à  une semaine de l’ouverture de la 25e session du conseil d’administration du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) à  Nairobi (Kenya) du 16 au 20 février.

Le groupe de travail Zéro mercure est une coalition internationale de plus de 75 ONG formée notamment à  l’initiative du Bureau européen de l’environnement (BEE).

Dans un rapport publié mardi 10 février et intitulé «Mercure et poisson: un enjeu sanitaire mondial majeur’, le groupe de travail Zéro mercure indique que les niveaux standards d’exposition au mercure via le poisson sont souvent largement dépassés dans plusieurs endroits du monde.

Sans surprise, le risque est plus grand pour les populations dont la consommation est élevée et vivant dans des zones où la pollution a augmenté la teneur en mercure du poisson. Mais le risque demeure dans les zones où un régime en poisson et les teneurs en pollution sont moins fortes.

Le rapport présente de nouvelles données sur les teneurs en mercure du poisson de trois régions du monde « Etat du Bengale occidental (Inde), zone métropolitaine de Manille (Philippines), ainsi que 6 pays membres de l’UE  » Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie et République tchèque.

C’est en Inde est que la situation est la plus grave: 25 des 56 variétés de poissons analysées contenaient plus de 0,5 mg/kg de mercure. Cette valeur est la limite générale appliquée dans le poison proposé à  la vente.

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