A l’image des problèmes de mauvaise alimentation de leurs cousins humains, les orques et les phoques de la côte ouest canadienne souffrent d’une obésité grandissante qui met leur santé en danger…
Ces grands animaux pâtissent de la malnutrition des saumons « chinooks », leur met favori… dont le régime alimentaire a été déréglé par la hausse de la température de l’océan Pacifique ainsi que par la pollution chimique des eaux.
Et pour pallier cette carence en graisses, phoques et orques se sont mis à consommer 1,5 à 2 fois plus de saumons qu’à l’accoutumée. Ce faisant, ils ingurgitent une plus forte concentration de produits chimiques. Les saumons incriminés présentent un taux quatre fois plus élevé de BPC que leurs cousins qui frayent plus au nord.
Cela a pour conséquence de modifier le métabolisme des mammifères marins, et les faire manger encore davantage, car une plus grande exposition aux BPC (biphényles polychlorés, famille de produits chimiques très nocifs et se dégradant difficilement) stimule la glande thyroïde, qui commande l’appétit…