En interdisant la pêche artisanale ancestrale à la Thonaille l’Union Européenne à favorisé une fois de plus la pêche industrielle à la senne qui compte se reconvertir à la Palangre tout en conservant son quota, et tout cela avec des compensations financières publiques.
Nous remboursons le (payback) des thoniers senneurs alors que nous n’avons jamais dépassé notre maigre quota.
La façon de procéder par la direction des pêches n’est pas équitable, nous demandons à ce que le quota des bateaux qui partent à la casse soit mieux réparti entre tous les pêcheurs.Il n’est pas normal que nous soyons punis pour un dépassement des senneurs et que nous soyons exclus des quotas qui reviennent dans le pot commun !
Nous sommes bientôt le 1er avril, les PPS (permis de pêche spéciaux) ne sont toujours pas délivrés et quant à leur distribution c’est le flou le plus complet ; même la Commission « thons rouges ‘ n’y comprends rien !
Que penser des écologistes qui soit-disant soutiennent la pêche artisanale alors que les ex-Thonailleurs tentent de se reconvertir à de nouvelles techniques ? France Nature Environnement et URVN se portent partie civile contre les petits pêcheurs Thonailleurs !
C’est le ras le bol des petits métiers oubliés des élus, et harcelés par une administration tatillonne qui n’hésite pas à verbaliser des pêcheurs qui tentent en vain de se maintenir à flot.
Jean-Claude Bourgault