Résultant de causes naturelle et d’activités humaines, près de 1 011 000 km2 de forêt ont disparu entre 2000 à 2005 soit en moyenne 0,6 % par an. Le couvert forestier mondial était de 32 688 000 km2 au début de l’étude.
Les forêts boréales, qui comptent pour 26,7 % du couvert forestier de la planète, ont accusé la plus forte réduction sur cette période de cinq ans, soit 4 % dont les deux tiers ont résulté d’incendies d’origine naturelle, précisent ces chercheurs des universités du Dakota du Sud et de l’Etat de New York.
Les forêts tropicales humides, qui recouvrent 11,5 millions de km2 et représentent la plus grande superficie boisée de la Terre, ont perdu 2,4 % de leur couvert, soit 27 % de la perte totale. Les forêts tropicales en zone sèche (7,13 millions de km2, soit 21,8 % des superficies boisées du monde) ont diminué de 2,9 % de 2000 à 2005, ce qui a représenté 20,2 % des pertes forestières totales. Enfin, les forêts des zones tempérées (5,2 millions de km2), 16,1 % du total mondial en 2000, ont perdu 3,5 % de leur couvert, soit 18,2 % du total de la planète pour cette période.
Des estimations précises du couvert et de son recul sont indispensables dans le cadre des efforts de comptabilité des émissions de dioxyde de carbone (CO2), l’un des principaux gaz à effet de serre, et pour élaborer des modèles climatiques, expliquent les auteurs de cette recherche.