D’un iceberg à  l’autre, suivez Anne Quéméré dans sa dérive polaire…

Son « palmarès » :

– « La traversée de l’Atlantique par la route des alizés
à  l’aviron, en solitaire et sans assistance.

En décembre 2002, après une longue et minutieuse préparation, je m’élance des Canaries et rallie la Guadeloupe 56 jours plus tard, battant ainsi le record du monde féminin.

Mais, pas question d’en rester là  ! Un nouveau projet naît quelques mois plus tard :

– La traversée de l’Atlantique nord
à  l’aviron, en solitaire et sans assistance.

C’est en juin 2004, que je quitte les Etats-Unis pour toucher les côtes françaises le 30 aoà’t 2004, après 87 jours d’une traversée éprouvante et 6450 Kms parcourus dans des conditions météo difficiles. Nouveau record à  la clef Le pari est gagné haut la main !

Le virus semble alors inoculé, et de ces deux voyages océaniques naît alors un challenge totalement novateur :

– La traversée de l’Atlantique Nord
en kite, en solitaire et sans assistance.

En juin 2006, je m’élance une nouvelle fois de New-York pour cette première mondiale et arrive à  Ouessant (Bretagne) 55 jours plus tard et quelques 6700 Kms parcourus.

Je ne pouvais bien-sà’r pas m’arrêter en si bon chemin :


– Tentative de traversée du Pacifique
en Kite, en solitaire et sans assistance

En
novembre 2008, je quitte San Francisco avec pour but de rallier Tahiti. Mais après 40 jours de mer et malgré un parcours sans faute jusqu’à  l’équateur, je me retrouve engluée dans le « pot au noir ‘ et finalement contrainte à  l’abandon suite à  une avarie.

Au-delà  de ces 4 odyssées , c’est avant tout l’océan que je salue, car « aussi puissante soit notre détermination, aussi inusable soit notre énergie, c’est bien lui et lui seul qui au final, décide ou non de nous laisser passer ‘.


A propos de la signalisation :

Rencontrée en Bretagne, Anne a raconté qu’elle disposait à  bord de son canot d’un appareil puissant renvoyant les échos radars afin d’éviter d’éventuelles collisions. Mais un jour, un énorme bateau faisait invariablement route sur elle. Alors qu’elle s’apprêtait à  brancher sa caméra qui pourrait peut-être témoigner de l’accident…, elle réussit à  joindre par radio le commandant du navire :
– Je vous vois bien, lui dit-il, vous avez telle position
– Non, pas du tout, il s’agit d’un voilier, lui répond Anne en lui donnant sa propre position
– Je ne vois rien, si ce n’est un bidon…
– Je suis dans le bidon !

Bien-sà’r, le commandant dévia sa route immédiatement mais il se fit très insistant pour recueillir à  son bord cette surprenante aventurière, lui assurant qu’elle arriverait saine et sauve à  bon port.

Finalement, Anne préféra couper la radio et son appareil de signalement car son embarcation n’étant pas suffisamment identifiable, les navigants s’approchaient de près pour voir de quoi il s’agissait…

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