La révolution des « villes lentes » gagne la France

… La municipalité de Segonzac est la première de France à  adhérer à  Cittaslow, le réseau international des « villes lentes ». Inspiré du slow food, le mouvement est né en Italie en 1999 et promeut une gestion municipale centrée sur la qualité de vie, l’économie de proximité, le respect des paysages…, en réaction aux zones commerciales et industrielles, à  l’étalement pavillonnaire et au tout-voiture devenus l’ordinaire d’un urbanisme débridé…

Cent quarante villes de 21 pays ont déjà  adhéré à  cette charte de 70 obligations…

Ouverture d’un parc public, rénovation de bâtiments viticoles en bureaux, retour du petit commerce, réhabilitation d’un réseau de ruelles piétonnes et cyclables, <b>structuration d’un marché de producteurs locaux,</b> investissement dans la petite enfance et la maison de retraite, création de jardins partagés, transformation de la station d’épuration en bassins filtrants naturels… les chantiers ne manquent pas…

Paradoxalement, pour la petite commune, l’adhésion à  Cittaslow a entraîné… une formidable accélération du temps. Des journalistes comme s’il en pleuvait, des appels incessants d’urbanistes, de municipalités…

Epicentre du phénomène dans l’Hexagone, Segonzac travaille aujourd’hui avec la direction de Cittaslow pour enrôler d’autres communes et constituer un réseau français de villes lentes…

Pour en savoir plus

Slow Food France

Cittaslow

Ce contenu a été publié dans Environnement. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.