Développer l’agroécologie, méthode basée sur le renouvellement des sols en bannissant les engrais chimiques, peut permettre d’améliorer les rendements dans les régions les plus pauvres tout en étant plus adaptée au changement climatique, estime un rapport de l’ONU publié mardi…
« Les principes de base de l’agroécologie comprennent le recyclage des nutriments et de l’énergie dans l’exploitation, plutôt que l’introduction d’apports extérieurs; l’intégration des cultures et du bétail; la diversification des espèces et des ressources génétiques dans l’écosystème agricole dans le temps et l’espace ».
Expérimentées un peu partout dans le monde, ces pratiques offrent de meilleurs rendements tout en réduisant la pauvreté en fournissant de l’emploi rural et en réduisant le coà’t des traitements…
L’agroécologie permet par ailleurs une meilleure adaptation au changement climatique, les terres supportant mieux les phénomènes de sécheresse ou d’inondations..
L’agroécologie, si elle apparaît dans un premier temps judicieuse dans les pays en développement, gagne aussi du terrain dans les pays développés comme les Etats-Unis, l’Allemagne et la France…
Globalement, toutefois, la méthode « est encore insuffisamment appuyée par des politiques publiques ambitieuses…