La mer et l’agriculture ne font plus bon ménage

Stge plancton, Franck Ravez, pêcheur professionnel, photo Sophie H. Marty

L’excès de nitrate et phosphate, issus des engrais naturels ou chimiques apportés par les fleuves, peut se ressentir jusqu’à  300 km des côtes. Le plancton végétal prolifère au point parfois de consommer la quantité d’oxygène dissous dans l’eau et d’entrainer la mortalité de nombreuses espèces. Une autre conséquence est le développement de planctons toxiques tels que les dinoflagellés qui rendent les coquillages incomestibles.

L’usage massif des pesticides dans l’agriculture mais également sur les terrains communaux, les stades et les cimetières entrave le développement du plancton végétal. Même à  très faible dose, des molécules d’herbicide chimique affectent les organismes aux niveaux génétique et chimique. Les produits commercialisés contiennent des substances actives ou composants chimiques supplémentaires, présentés comme de simples adjuvants ou conservateurs soi-disant neutres pour l’environnement. Les analyses révèlent qu’ils sont 3000 fois plus toxiques que la molécule seule. Ces cocktails qui se retrouvent dans nos estuaires et sur nos côtes décuplent l’effet toxique sur les populations de plancton végétal, favorisent l’accumulation de planctons toxiques, et modifient les chaines alimentaires de nos régions littorales. Nos pêches côtières en ressentent les effets

Extraits du film « Planète Plancton ‘ de Jean-Yves Collet
ARTE France  » 13 Productions

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