C’est au Pakistan, que l’envie est venue à Alexis Fossi, consultant en pêches maritimes et spécialisé dans la petite pêche à travers le monde, de recourir à la photographie pour faire profiter les pêcheurs entre eux, de ces témoignages de la vie des autres pêcheurs : pour engager la réflexion et les échanges. En Asie, un port comprend au bas mot 3000 embarcations. Une concentration à peine imaginable chez nous. Pourtant, aux dissemblances correspondent bien des situations similaires : »Nous voyons la mer bleue et plate ». Car nous ne voyons rien : « quand eux voient un jardin ».
Un jardin balayé par les GPS, désormais embarqués sur la moindre pirogue. Pour Jean-Michel Cei, premier Prud’homme de la Prud’homie de Sanary-sur-mer, dans les locaux de laquelle se tient l’exposition Photo’pêche, « le GPS, est une bonne chose et une mauvaise chose. Avant, il y avait l’expérience. A long terme, je ne pense donc pas que ce soit bien. »
Pour Alexis Fossi, l’administration reste malheureusement arcboutée à ses méthodes rétrogrades : « Le rapport avec l’administration n’est pas intéressant, parce qu’il n’y a pas d’échange. Ce ne sont que des coups de règle sur les doigts, alors que là que devrait se créer la confiance. C’est dommage. »
Pour écouter le reportage : Alexis FOSSI -photo 3 – Pakistan + gestion ressource