« Les parisiens la font dans une cocotte-minute, ils font même la mayonnaise à l’huile d’arachide… je préfère pas savoir le goà’t que ça a : il faut être parisien pour faire ça ! Mais il faut se mettre à la place des gens, tout le monde n’a pas le récipient… mais la bouillabaisse, c’est quand même fait pour se régaler : il y en a même qui y mettent des poireaux ! Nous on est chauvins, on préfère du fenouil et du thym ».
Georges Bollani, dit Bobo, parlerait pendant des heures de cette bouillabaisse qu’il cuisine avec ce qu’il pêche depuis 27 ans, après avoir mangé celle de ses grand-parents. Cet ancien artisan plombier a ensuite « vendu de la cirrhose » avant de se reconvertir. Il a tout appris : « Laisse dire » les mauvaises langues, c’est le nom de son bateau.
Ne rien dire, ce serait plutôt la devise d’Achille Vitiello, qui sera présent en force à la bouillabaisse géante sur le port de Sanary-sur-Mer le 23 juin prochain : qui pêche, ce jour-là , le poisson de cette bouillabaisse record du monde ? Une tonne de poissons mijoteront dans le chaudron de trois mètres de diamètre. Avis aux Parisiens : sushis, micro-ondes, et même « sandwiches au pain » très peu de rigueur ce jour-là : et, tant qu’à faire, les suivants non plus.
écoutez donc les pêcheurs parler de leur bouillabaisse :
Bouillabaisse – huile d’olive et pas de micro-ondes – RADIO ETHIC