Je ne sais pourquoi, cette année, j’apprécie Photomed plus encore que les 2 années précédentes. Déjà , merci aux initiateurs et organisateurs de Photomed ! Sans eux, nous n’aurions pas enclenché et poursuivi assidument Photo’pêche à la Prud’homie des pêcheurs. Ensuite, il y a un luxe inouï à habiter une toute petite ville de province et à s’offrir de temps en temps, tout au long des 3 semaines du Festival, une belle expo. Je n’ai pas encore tout vu, je savoure à petits pas, et ce qui me plaît, c’est la vie qui, avec quelques visuels pas clichés du tout, entre tout à coup dans ce grand village de la Méditerranée.
Là , c’est une vidéo qui montre comment l’auteur bâtit patiemment sa cathédrale engloutie avant de l’immortaliser. Dans une autre salle, c’est l’intérieur des mines de Carrare qui, photographié en noir et blanc, prend l’allure d’une cathédrale aux milles facettes. Une autre enjambée et c’est un photographe fascinant qui donne à voir, en images et en mots, Beyrouth. Humour, décalage, humanité, beauté des prises de vue, c’est tout cela qui frappe et laisse percevoir la dimension d’un grand artiste que l’on aimerait rencontrer. Tout cela n’a pas échappé au jeune homme qui nous accueille. A partager de longues heures avec l’auteur, par l’entremise de ses œuvres, il s’en imprègne et répond à sa manière en écrivant un poème, un bel hommage qu’il nous sera permis peut-être de reproduire prochainement. Dans chaque salle où je suis allée, l’accueil était chaleureux, enthousiaste, l’échange facile malgré les heures de pointe en week-end ! Photomed ne laisse pas indifférent !
Quant à Photo’pêche, là aussi les visiteurs sont curieux et souvent diserts. L’autre matin, nous avions fait un prélèvement de plancton à l’entrée du port et l’observions au microscope ; ce fut l’occasion d’un bel échange avec les personnes de passage qui découvraient tout à coup la vie fourmillante dans une goutte d’eau.