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Et si la spiruline, la chlorelle et d’autres microalgues étaient les aliments de demain ? Agréable au goà’t, intéressant pour la santé (fer, vitamine, oméga-3) et plus riche en protéines que la viande, le plancton végétal pousse rapidement et avec très peu d’eau. Une voie prometteuse à explorer.
Le projet consiste à écrire un livre pour témoigner des propriétés nutritionnelles et gustatives du plancton et envisager le développement de cultures de plancton végétal pour l’alimentation humaine dans tous les pays. Il mobilisera les scientifiques avec qui nous travaillons et il s’appuiera une recherche bibliographique approfondie…
En quoi ce projet possède une dimension écologique ?
– Réchauffement climatique et économie d’énergie
On attribue au phytoplancton plus de 50% de l’oxygène produit par les végétaux sur la planète.
La production de protéines avec du phytoplancton permet l’absorption de carbone (contrairement à la production animale).
La production de spiruline requiert moins d’énergie que les autres cultures : 5 fois moins que le soja, 2 fois moins que le maïs ou le blé, 100 fois moins que le bœuf.
– Raréfaction des ressources en eau potable
La quantité d’eau consommée pour produire 1kg de protéine issue de la spiruline est : 4 fois plus faible que pour le soja, 5,8 fois plus faible que pour le maïs ou le blé, 50 fois plus faible que pour le bœuf.
– Accaparements de terres
La culture de phytoplancton permet de valoriser des terres non arables (même les déserts, les causses, les milieux extrêmes). Mais aussi, par exemple, les milliers d’hectares constructibles et à l’abandon en Espagne suite à la crise immobilière !
– La voie de la micro-culture
Nous travaillons sur des solutions où le consommateur produit lui-même son plancton. Pas de transport ! On mange local.
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