Article de La loupe de Simiane Collongue
A la lecture de cet article, l’on comprend qu’Altéo n’est que le résultat d’opérations financières compliquées, que cette structure n’est pas une entreprise aux épaules larges et solides mais un fond commun de placement à risque, dont le capital est très limité, les garanties financières, en cas d’accident, plus que douteuses, et dont la durée de vie de 5 à 7 ans conduira à changer d’acquéreur en 2016 ou 2017… Et tout à coup, il apparaît irréel qu’un état puisse faire porter des risques importants sur les ressources marines, biens communs des citoyens, sur 30 ans, qu’il mette dans la même balance des sources d’aliments et le socle d’une économie littorale, avec une entité polluante risquée et non durable… Aurais-je mal compris ?
« Une entreprise dont l’actionnaire unique, le seul propriétaire et décideur est un Fonds Communs de Placements à Risques (FCPR) sans visage.
Le dossier d’enquête publique est totalement muet concernant l’origine des investisseurs et leurs engagements, la santé financière d’Altéo.
Les risques de pollution/dépollution étant avérées la connaissance des capacités financières et des assurances couvertes par l’entreprise est de bon sens… »