Citès, qui n’a plus le droit de cité ?

robin des boisCITES – Robin des bois – RADIO ETHIC

La seizième conférence des 178 pays membres de la convention sur le commerce International des espèces sauvages menacées d’extinction  (Cites) qui s’est tenue au mois de mars dernier, s’est clôturée sur l’inscription en annexe II (régulation de leur commerce) de cinq espèces de requins – trois espèces de requins-marteaux (hallicorne, grand et lisse), le requin océanique longimane et le requin-taupe commun – et n’a pas abouti à  l’inscription de l’ours polaire à  l’annexe I (interdiction du commerce des espèces) et est restée « sans voix » face au braconnage d’éléphants et de rhinocéros d’Afrique.

Mauvaise augure ? L’ONG Robin des Bois rappelle que « la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction – est de conserver la biodiversité et de contribuer à  son utilisation. L’objectif est de faire en sorte qu’aucune espèce animale ou végétale ne commence du fait du commerce international à  faire l’objet d’une exploitation non durable. » (….) Le trafic illégal d’espèces sauvages génère au moins 10 milliards de $/an. Ce trafic est estimé entre 25 et 75% du commerce légal. »

On est en droit de se demander si , pour ses 40 ans, l’onusienne Citès n’incline pas plutôt du côté de l’Organisation mondiale du Commerce, marquant elle aussi le pas de l’intérêt général sur des intérêts plus particuliers… .

 

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