Thon rouge : 2 merveilleuses recettes

Au menu :

– Pavé de thon ébouillanté et effeuillé sur un lit de poivron rouge confit

ou

– pavé mi-cuit, sur le grill ou à  la poêle, assaisonné d’une sauge gingembre-citron vert et servi en lamelles sur une salade…

De l’art à  la portée de toute cuisine !

Pour en savoir plus sur la réglementation actuelle de la capture de thon rouge :

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Le réchauffement climatique au coeur d’un discret sommet France-Océanie

Le réchauffement climatique à  l’origine de la montée inquiétante des eaux a été vendredi à  Nouméa au centre du troisième sommet entre la France et l’Océanie où des îles sont menacées…

A l’exception de Fidji, pour cause de coup d’Etat militaire fin 2006, les seize pays du Forum des îles du Pacifique, dont Australie et Nouvelle-Zélande, étaient invités…

Les participants se sont engagés « fermement dans l’action contre le changement climatique » et ont exprimé leur détermination à  parvenir à  un « accord global et ambitieux » lors de la conférence sur le climat de Copenhague en décembre…

Exclue du protocole de Kyoto, la Nouvelle-Calédonie ne montre pas l’exemple en matière environnementale. Son industrie minière engendre un volume d’émissions de CO2 par habitant parmi les plus élevés au monde…

Les îles du Pacifique attendent des pays développés qu’ils réduisent d’ici 2020 de 40% leurs émissions de gaz à  effet de serre de 1990, le réchauffement climatique ayant « des conséquences dramatiques pour les petites îles » -hausse du niveau de la mer, blanchissement des coraux, érosion du littoral…

Autre thème abordé: la pêche. Alors que l’Océanie abrite 25% des ressources halieutiques du globe dont elle couvre un tiers de la surface, les participants se sont engagés à  conjuguer leurs efforts pour « lutter contre la pêche illicite » et favoriser la « gestion durable » de cette richesse…

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L’expédition archéologique de la birème « Kybele »: 1.400 milles dans le sillage des Phocéens

Après 1.400 milles parcourus, des avaries et du gros temps, l’expédition de la birème « Kybele », partie de Turquie pour rallier Marseille, a apporté diverses réponses aux archéologues sur la résistance de ce type d’embarcation et les techniques de navigation antiques…

La galère à  deux rangées de dix rameurs, partie de Foça (Phocée) en Turquie le 7 juin avec un mois de retard, a transporté plus d’une vingtaine d’archéologues, marins ou étudiants…

L’expédition d’archéologie expérimentale (…) avait notamment pour but de comprendre si la colonisation phocéenne sur le pourtour méditerranéen s’est faite à  l’aide de bateaux de guerre qui escortaient les gros navires de migration… « Nous sommes d’avis que ce n’est pas possible car pas assez résistant, et que par conséquent, ce sont les bateaux de commerce qui ont procédé à  la colonisation »…

La coque étroite en bois mesure 19 m de long. L’éperon qui prolonge l’étrave, servait à  endommager la coque des navires ennemis, et les rames à  se rendre aussitôt sur les bateaux adverses.

La « Kybele » (…) devait initialement suivre la route des colons grecs qui, vers 600 avant Jésus Christ, fondèrent Massalia, Marseille. Mais face aux vents forts venant de face, ni les rameurs ni la voile -qui ne peut être utilisée que par vent arrière-, n’ont été très sollicités. La galère a donc été remorquée une grande partie du trajet.

« Nous avons constaté qu’en haute mer, (la birème, 24 tonnes) était très difficile à  manoeuvrer. Quand nous avons eu un vent de force 6, le bateau a bien failli se rompre en son milieu »… mât endommagé, gouvernail cassé, voile à  repriser, etc…

Les interrogations des archéologues portaient aussi sur les modes de ravitaillement en eau et nourriture de ce type d’embarcation et sur les techniques de navigation et les routes maritimes anciennes…

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Mékong: une étude intergouvernementale pour mesurer l’impact de barrages

Un organe intergouvernemental régional, la Mekong River Commission (MRC), a annoncé vendredi avoir lancé une étude d’impact des nombreux projets de barrages sur le Mékong, qui menacent, selon les écologistes, l’une des biodiversités les plus riches du monde.

A l’heure actuelle, 11 projets de barrages sont à  l’étude au Cambodge, au Laos et en Thaïlande… En amont, en Chine, où le fleuve prend sa source sur le plateau du Tibet, huit autres sont aussi planifiés ou existent déjà .

L’étude (…) doit aider les gouvernements du bassin du Mékong à  décider, ou non, de mettre en oeuvre des plans qui affecteraient plus de 60 millions de personnes.

De l’énergie hydraulique est déjà  produite sur des affluents du Mékong, mais « ce qui est nouveau, c’est l’intérêt du secteur privé pour le développement de projets » sur le fleuve lui-même…

L’étude se penchera sur les conséquences des projets de barrages sur la pêche, la migration des poissons, la biodiversité, le lit du fleuve, la qualité de l’eau ou encore la vie des populations locales.

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Côte d’Azur: une plage de Villefranche fermée à  cause d’une algue toxique

La baignade a été interdite jeudi sur une plage de Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d’Azur, en raison de la présence, à  un taux anormalement élevé, d’une algue toxique, l’ostreopsis ovata…

L’algue, invisible à  l’oeil nu, produit une toxine, la palytoxine, qui peut occasionner après inhalation des désagréments (rhume, toux, fièvre, troubles respiratoires) qui diminuent habituellement dans les 24 à  48 heures sans complications…

Le réchauffement climatique est l’une des causes avancées par les scientifiques pour expliquer la prolifération de cette algue tropicale en Méditerranée depuis la fin des années 90.

Sa présence avait déjà  entraîné la fermeture de la plage durant douze jours fin juillet 2008.

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A Cordes sur ciel, les poissons s’exposent sur céramique…

Exposition vente à  Cordes sur ciel de plusieurs créateurs

du 26 juin au 20 septembre. Zabilou vous propose ses collections de peinture sur porcelaine dont sa série de poissons colorés. N’hésitez pas à  y faire un détour…

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A propos des huîtres et de leur mortalité

Quand l’élevage s’intègre à  l’environnement

Aquablog fait valoir l’importance économique, sociale, culturelle de la conchyliculture, une forme d’élevage « durable » puisqu’elle n’empiète pas sur les ressources halieutiques comme le fait l’aquaculture intensive d’espèces carnivores fortement consommatrice de farine et huile de poissons sauvages.

L’élevage des coquillages présente d’autres atouts, particulièrement pour l’environnement, puisqu’il libère de nombreuses larves (ou zooplancton) dans le milieu naturel qui servent de nourriture aux poissons et crustacés. Comme par ailleurs, les normes de qualité des eaux sont particulièrement rigoureuses pour ces élevages, leur présence entraîne une observation suivie des milieux et des mesures adaptées pour les préserver et les restaurer. Ils jouent donc un rôle d’alerte pour la qualité des eaux(cf. article à  paraître dans L’encre de mer n°22-23 sur le plancton, avec Pierre Mollo)

La température est-elle en cause ?

Quant à  la mortalité actuelle des huîtres, l’on peut se demander si l’élévation des températures est en cause dans la mesure où cette espèce Gigas supporte des variations importantes selon les zones d’élevage : Manche, Atlantique, Méditerranée (Etang de Thau…) et qu’elle a bien supporté, notamment en Atlantique, la canicule de 1975-76, au point de s’être fixée jusque dans la rade de Brest à  cette période…

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Cinq épaves de bateaux de l’époque romaine découvertes en Italie

Des archéologues ont découvert par plus de 100 mètres de fond un cimetière de bateaux de l’époque romaine, au large de l’île italienne de Ventotene. Ces cinq épaves de vaisseaux marchands (…) repérées grâce à  un sonar (…) datent du premier siècle avant Jésus Christ au cinquième siècle de notre ère…

L’île de Ventotene fait partie d’un archipel à  mi-chemin entre Rome et Naples, en mer Tyrrhénienne. Connue dans l’Antiquité sous le nom de Pandataria, elle servait d’abri aux navires durant les tempêtes et de lieu d’exil pour les nobles romains en disgrâce…

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Un faux parallèle entre l’élevage terrestre et l’élevage maritime

L’idée que l’élevage terrestre ait permis d’accroître considérablement la production animale sans risque d’extinction des espèces sauvages est parfois appliquée au monde maritime. Encore faut-il savoir de quel élevage parle t-on. Les poissons marins sont pour la plupart des carnivores qui requièrent actuellement entre 3 à  5 fois leur poids en farine de poissons sauvages. L’aquaculture de poissons marins reste entièrement tributaire de la population de poissons sauvages dont on sait depuis longtemps – et avec plus d’acuité depuis l’ère de la pêche industrielle  » que les conditions de renouvellement sont limitées. Question d’allocation des ressources puisque l’on pêche industriellement, au large, des espèces dites pléthoriques pour produire, en quantités, des espèces marines valorisées (saumons, loups, dorades, turbots) et des poulets. Jusqu’à  quand la nature supportera ces prélèvements massifs d’espèces fourrages, c’est à  dire celles qui servent de nourriture aux poissons, oiseaux et mammifères sauvages ?

A ces questions de biologie et de chaîne alimentaire s’ajoutent d’autres problèmes : éthiques (la capture massive dans les eaux des pays du sud d’espèces consommées par les populations locales), de qualité des produits aquacoles (la concentration de la dioxine et des métaux lourds dans la farine de poissons, l’usage parfois abusif d’antibiotiques dans les élevages), de pollutions (impact des rejets liés à  l’élevage dans le milieu marin) et des risques sur la biodiversité (échappement des espèces d’élevage, croisement, diffusion de maladies)

La Chine, quant à  elle, nourrit une partie de sa population grâce à  l’élevage de poissons d’eau douce (carpes) alimentés par des déchets végétaux. Pour les espèces marines, le remplacement d’une part de farine animale par des céréales n’améliore pas forcément l’équation des moyens de subsistance. La panacée n’a pas encore été trouvée.

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« Ne tirons pas sur le chasseur ‘ ou ce que l’on doit à  la chasse et la pêche

A propos de la chasse, Raymond Dumay écrit ([« Le Rat et l’Abeille  » Court traité de gastronomie préhistorique ‘ Phébus libretto)]. : « Notre raison de tous les jours nous incite à  juger la chasse odieuse et bouffonne, en tous cas injustifiable. Si l’on prend le risque intellectuel de franchir la confortable frontière des millénaires, on tombe soudain dans une fosse avec un épieu bien aiguisé tout au fond : et si tous ces millions de rêveurs dénaturés n’étaient que des héritiers lucides et reconnaissants, assez généreux pour célébrer en y laissant leur temps et leur argent le culte de l’activité à  laquelle l’humanité doit le meilleur d’elle-même ? Les vagues hominiens qu’il nous plaît de nous donner pour ancêtres auraient encore pu parcourir le globe pendant des millions d’années sans s’améliorer, s’ils ne s’étaient décidés un jour à  devenir chasseurs ; ils seraient restés des rats  » des rats à  peine perfectionnés. En jetant son arme dans le marais stagnant de l’évolution, la chasse a fait l’homme en quelques milliers d’années. Un record absolu de vitesse

Ne tirons pas sur le chasseur.
Il est le dernier en date, le plus jeune de nos pères
‘.

Si dans la préhistoire, l’homme s’est extrait, par la chasse, du monde des animaux, la condition humaine peut être reconnaissante au monde des animaux de toutes les richesses qu’elle en retire, sans parler des préjudices que nous causons involontairement à  d’innombrables êtres vivants tels les quantités d’insectes décimés par les labourages, les récoltes et les transports, ou encore les bactéries détruites par notre respiration. Si nous ne pouvons faire l’économie de notre condition humaine et de son impact sur le vivant, tout ou moins pouvons-nous être conscients, reconnaissants et mesurés dans nos actions.

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