Crevettes

Crevettes grises

On les trouve quand il fait froid. Pour les préparer en velouté, faites revenir de l’oignon dans de l’huile, ajoutez de l’ail et du persil, puis les crevettes grises (500 à  600 g). Mouillez avec un verre de vin blanc et un litre d’eau. Broyez au mixer et tamisez. Certains préparent le bouillon avec des légumes (blanc de poireaux, carottes, tomates)

Crevettes roses

Elles se pêchent à  l’automne quand le temps se rafraîchit. On les fait revenir à  la poêle, qu’elles deviennent bien roses. C’est délicieux.

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L’absence de réponse à  la hauteur des défis environnementaux coà’tera cher selon l’OCDE

Une analyse de l’OCDE sur les différentes études relatives aux coà’ts de l’inaction rappelle les conséquences économiques que pourrait engendrer un manque d’ambition en matière de protection de l’environnement.

Alors que la crise économique et financière fait craindre un ralentissement des investissements dans la protection de l’environnement, l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publie une analyse de plusieurs études dédiées aux coà’ts de l’inaction. La publication révèle que l’absence de mesures ou l’introduction de mesures qui ne sont pas suffisamment ambitieuses peut engendrer des coà’ts économiques considérables.

Ainsi, l’OCDE rappelle que les estimations des coà’ts économiques du changement climatique récemment réalisées peuvent atteindre 14,4 % d’équivalent de perte de consommation par habitant lorsque les impacts marchands et non marchands sont pris en compte. En effet, la baisse des rendements agricoles, l’élévation du niveau des mers et la prévalence accrue de certaines maladies infectieuses sont de nature à  perturber considérablement les économies. Pour l’OCDE il ne fait guère de doute que le changement climatique pourrait avoir des conséquences très importantes pour l’économie mondiale et en particulier dans les pays non membres de l’OCDE.

La pollution atmosphérique aura elle aussi des conséquences économiques du fait qu’elle peut entraîner une baisse des rendements agricoles, une dégradation du capital physique et des répercussions plus générales sur la santé des écosystèmes. Selon une étude européenne, le fait de ne pas appliquer la « Stratégie thématique sur la pollution atmosphérique ‘ de la Commission représenterait un coà’t de quelque 0,35 à  1 % du PIB de l’UE25 en 2020.

Les impacts liés aux activités industrielles telles que marées noires et contamination des sols peuvent déjà  donner lieu à  des coà’ts de l’inaction non négligeables. L’expérience acquise en Europe et aux états-Unis montre que la dépollution ou la remise en état d’écosystèmes endommagés peut coà’ter plusieurs milliards d’euros.
C’est le cas également des catastrophes naturelles même si elles ne sont pas totalement attribuables à  des facteurs environnementaux. La Banque mondiale a ainsi estimé que le coà’t des catastrophes naturelles pouvait représenter pas moins de 13 % du PIB annuel pour les pays les plus pauvres.

La gestion non durable des ressources naturelles aura également des répercussions économiques majeures : une étude réalisée en 2005 a par exemple conclu qu’une gestion inefficiente des pêcheries de thon rouge de l’Atlantique risquait d’entraîner une baisse des rendements représentant une valeur actualisée de 1 à  3 milliards USD.

Des études encore incomplètes mais éloquentes

Si ces études traduisent en valeurs financières la dégradation des écosystèmes, elles n’en restent pas moins difficiles à  réaliser. Des incertitudes et des difficultés méthodologiques ne permettent pas d’estimer précisément le coà’t de l’inaction : certains coà’ts sont d’ores et déjà  répercutés directement dans les dépenses des pouvoirs publics ou sur les marchés même s’ils ne sont pas directement perçus comme des coà’ts de l’inaction à  proprement parler. C’est le cas par exemple des effets de la contamination des sites sur les prix de l’immobilier dans le voisinage, des répercussions de la pollution de l’air sur les rendements agricoles ou encore du coà’t de l’assurance dommages dans les zones côtières.

L’OCDE fait également preuve de prudence en rappelant que ces estimations ne permettent pas de hiérarchiser les domaines dans lesquels il est nécessaire de renforcer les politiques environnementales existantes ou d’en mettre en place de nouvelles. L’organisme estime que cela devra passer par une comparaison des coà’ts liés à  l’inaction avec ceux liés à  l’action.

Il n’en demeure pas moins que ces estimations aussi incomplètes soient-elles sont suffisamment éloquentes et démontrent que des politiques de l’environnement insuffisamment rigoureuses dans certains domaines peuvent agir comme un frein puissant à  la productivité et à  la croissance économique.

F.ROUSSEL

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En Alaska, la fièvre de l’or noir divise la communauté des Esquimaux Inupiats

… C’est là , dans ce grand nord de l’Alaska, à  quelques kilomètres de la frontière canadienne, que Sarah Palin, la gouverneure de l’Etat et colistière républicaine de John McCain, veut creuser le sol pour en faire jaillir le pétrole. Bienvenue dans la « zone 1002 », l’Artic National Wildlife Refuge (ANWR). Ce parc, dont la seule présence humaine se limite aux quelque 300Esquimaux Inupiats du village de Kaktovik, divise les défenseurs de l’environnement et les partisans d’une exploitation des ressources de la réserve…
A terme, l’ANWR pourrait fournir un million de barils par jour pendant une trentaine d’années, soit l’équivalent d’un peu moins de 4% des importations américaines…
Ces propos scandalisent les organisations écologiques. « Il faudra sept à  dix ans de travaux avant d’obtenir les premières gouttes de cet or noir et la baisse du prix à  la pompe ne sera que de quelques cents… Nous serons toujours dépendants du pétrole avec en plus de nouveaux pipelines, des nuisances qui bouleversent l’équilibre de la région et un risque accru pour l’Alaska de devenir un théâtre de pollution majeure. » …
A Nuiqsut, premier village inupiat situé à  une heure d’avion, la querelle est dépassée… Voilà  un peu plus de dix ans que les 450 habitants ont accepté de louer leurs terres aux compagnies pétrolières. Dix ans d’exploitation payée environ 5 000 dollars de royalties par famille et par trimestre, en sus du gaz gratuit. Et de l’essence à  très bas prix (3,75 dollars le gallon)…
Au total, au moins 6 000 puits ont été forés dans cette région… deux plates-formes off shore British Petroleum ont vu le jour et 2 000 kilomètres de pipeline ont poussé en plein air, formant un des plus grands complexes industriels au monde…
D’après les sociétés exploitantes, il y aurait une centaine de fuites toxiques par an ; des poissons contiendraient des taux élevés de PCB; des terres seraient chargées de baryum, de chlorate et de benzène ; la faune sauvage diminuerait, gênée par la pollution sonore des installations et les pipelines…
… Sans compter les répercussions sanitaires et sociales depuis l’arrivée du pétrole. L’asthme, dà’ aux fumées toxiques, touche pratiquement un membre par foyer. Le nombre de dysfonctionnements de la thyroïde est élevé. D’autres indicateurs renvoient l’image d’une communauté sous tension : vandalisme, violence domestique, abus d’alcool et de drogue sont en hausse constante…
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La France se dote d’une plate-forme d’essais pour les dispositifs exploitant l’énergie marine

…Pendant des années, les énergies marines – tirées notamment des courants et des vagues – sont restées, en France, les oubliées des énergies renouvelables…

L’annonce, jeudi 25 septembre, du lancement en 2010, au large du Croisic (Loire-Atlantique), d’une plate-forme d’essais en mer destinée à  tester des procédés de récupération de l’énergie houlomotrice est le signe d’un intérêt croissant des pouvoirs publics. ..

En juillet, EDF avait déjà  annoncé le lancement d’un projet pilote de production d’électricité à  partir de l’énergie des courants, qui prendra, à  l’horizon 2011, la forme d’une « ferme » de trois à  six hydroliennes (des sortes d’éoliennes sous-marines), située au large de Paimpol (Côtes-d’Armor)…

Le Site d’expérimentation en mer pour la récupération de l’énergie des vagues (Sem-Rev), dont la création a été annoncée jeudi à  l’Ecole centrale de Nantes, qui pilote le projet, sera le deuxième du genre au monde. Les îles Orcades, à  la pointe septentrionale de l’Ecosse, accueillent depuis 2003 le seul existant à  ce jour : l’European Marine Energy Center (EMEC), qui dispose de deux sites d’essais, l’un pour les courants, l’autre pour les vagues…

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Les glaciers des Pyrénées auront tous disparu avant 2050

Les 21 glaciers encore existant dans les Pyrénées auront tous disparu avant 2050 en raison du réchauffement climatique…
« La montée progressive de la température –un total de 0,9 degré celsius de 1890 jusqu’à  maintenant– confirme que les glaciers pyrénéens disparaîtront avant 2050″…
« Entre 1880 et 1980, au moins 94 glaciers ont disparu dans la Péninsule ibérique et des années 80 jusqu’à  nos jours, 17 autres glaciers ont disparu »…
Tous les glaciers existants ou récemment disparus dans la péninsule ibérique se sont formés durant une « petite période glacière » qui a duré de 1300 à  1860 avec une période de forte expansion des glaciers située entre 1645 et 1710…
Il n’existe aujourd’hui plus que 21 glaciers, tous dans les Pyrénées, dont 10 côté espagnol et 11 côté français, qui occupent une surface totale de 450 hectares…
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L’océan Arctique fond et s’ouvre ainsi à  la navigation

La fonte des glaces de l’océan Arctique, qui pourrait atteindre cet été un nouveau record, est constatée par les satellites, mais également par les navires de plus en plus nombreux qui sillonnent ses eaux pendant la période estivale…
Ce phénomène est particulièrement suivi pour les « passages » du Nord-Est et du Nord-Ouest, qui pourraient à  terme devenir des routes maritimes importantes, faisant économiser aux cargos plus de 5.000 km entre l’Atlantique et l’Asie…
Celui du Nord-Est, le long des côtes de la Sibérie, est à  peu près dégagé au vu des images satellites. Quant aux deux voies du passage du Nord-ouest, la branche sud est ouverte depuis plus d’un mois, celle plus au nord l’a été récemment…
L’Arctique devient libre de glaces l’été, confirment ainsi les navigateurs. « On peut s’attendre à  ce que cette situation perdure, voire s’amplifie avec l’effet de serre »…
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Baleines: polémique autour d’une étude japonaise sur les petits rorquals

Une polémique a pris corps autour d’une récente étude japonaise selon laquelle les petits rorquals maigrissent, les défenseurs des baleines y voyant un moyen détourné de justifier la chasse aux cétacés, pourtant interdite.

Pour l’organisation écologiste Greenpeace, l’Institut de recherche sur les cétacés, auteur de l’étude, cherche d’abord à  motiver l’existence de campagnes baleinières à  but « scientifique », car ce type de pêche mené par le Japon est toléré par la Commission baleinière internationale (CBI), qui proscrit la chasse commerciale.

Greenpeace a dénoncé le mode opératoire de ces chercheurs qui ont notamment autopsié les corps de 4.500 petits rorquals abattus par les pêcheurs japonais.

« Il n’est pas nécessaire de tuer des baleines pour les étudier. La pêche +scientifique+ n’est qu’une pêche commerciale qui ne dit pas son nom », a affirmé John Hocevar, océanographe à  Greenpeace.

Selon Greenpeace, des méthodes plus modernes peuvent permettre de comptabiliser les baleines et mesurer leur épaisseur de graisse sans les tuer.

L’enquête publiée cet été indique que les petits rorquals de l’Antarctique, aussi appelés baleines de Minke, voient peu à  peu fondre la couche de graisse qui les protège du froid. Ces cétacés ont en moyenne perdu 9% de graisse en 18 ans, soit 17 kilogrammes de moins chaque année, en raison d’une pénurie de krills, ces minuscules crustacés dont les rorquals se nourrissent.

La diminution des krills est due au réchauffement climatique, mais aussi au fait qu’ils font également le délice des baleines à  bosse et d’autres cétacés prédateurs, selon l’étude de l’Institut, soutenu par les pouvoirs publics japonais et partie prenante des campagnes baleinières nippones.

Pour Greenpeace, les auteurs de l’étude cherchent ainsi à  justifier une reprise de la pêche à  la baleine à  bosse, dont le Japon avait prévu cet hiver d’en chasser 50 dans l’Antarctique. Mais il avait dà’ renoncer face à  la levée de bouclier des défenseurs des cétacés, parmi lesquels le gouvernement australien.

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Du 11 au 14 aoà’t 2008

France, crustacés : Les caseyeurs à  quai à  cause d’un marché trop mou

A cause des problèmes de production, de stockage et de commercialisation des gros crustacés, toute la filière bretonne s’est retrouvée à  Landivisiau (Finistère), le lundi 4 aoà’t, et a décidé de lever le pied lors des prochaines marées du mois. En amont de cette crise, on trouve paradoxalement le résultat d’une très saine gestion de la ressource. Une situation qui, en aval, provoque des problèmes de surproduction, de surcharge des viviers et de grosses mortalités, auxquels s’ajoutent des difficultés plus globales de marché. Pour tenter de rétablir le marché du tourteau, patrons et mareyeurs ont ainsi convenu de limiter les apports du mois d’aoà’t en supprimant carément une marée par bateau.

Source : Alain Le Duff,
Le Marin, 8 aoà’t 2008

Les mareyeurs boulonnais n’ont plus la pêche !

Les mareyeurs boulonnais n’ont plus la pêche ! Après le conflit des pêcheurs qui a durement secoué la place boulonnaise, les mareyeurs ont le sentiment d’avoir été oubliés purement et simplement. Or, aujourd’hui, ils paient aussi l’addition de plus de deux mois de conflit, d’un marché en berne, suivi de l’arrêt biologique en ce moment de 80 % de la flottille. Les mareyeurs ont, au début, affiché leur solidarité avec les pêcheurs. Mais si ces derniers ont touché des aides gouvernementales (prix du gazole), les mareyeurs n’ont obtenu que des vagues promesses qui ne sont toujours pas honorées aujourd’hui. Les conséquences du conflit se font ressentir aussi dans la grande distribution qui commercialise en France 80 % du poisson. Le conflit a déjà  fait deux victimes : Marée phocéenne, qui est en redressement judiciaire, et une autre société qui a de grosses difficultés en ce moment. Le mareyage fait vivre 1 500 salariés à  Boulogne.

Source : Bertrand Spiers,
La Voix du Nord, 13 aoà’t 2008

Mayotte : Une aquaculture peu étoffée, mais bien coordonnée

Aquamay (écloserie et pépinière d’entreprise créée en 1999) est au centre d’une filière qui produit 60 % de l’aquaculture ultramarine en France. Trois structures collaborent : Aquamay, soutenue par les fonds publics, trois privés hébergés par la pépinière d’entreprise et Mayotte Aquaculture, filiale de Cannes Aquaculture, qui produit 125 tonnes sur les 150 de la production locale. Une sensibilité « bio » pour tous et des marchés différenciés : ombrine et dorade tropicale pour le marché local, test d’élevage de moule perlière et, pour Mayotte Aquaculture, export haut de gamme. Mais le rêve, c’est le cobia. Le poisson grossit vite et a une chair ferme sans arête.

Source : Hélène Scheffer,
Le Marin, 8 aoà’t 2008

DOM : La flottille doublée sur le papier

A force de négocier avec Bruxelles, la France a réussi, en 2007, à  obtenir de l’Union européenne un contingent supplémentaire de puissance et de jauge pour ses départements d’outre-mer (Martinique, mais aussi Guadeloupe, Guyane et La Réunion). Mais en contrepartie, elle devait mettre un terme à  la cohabitation d’une flottille déclarée et d’un « secteur informel » pratiquement équivalent. Plus de 70 000 kilowatts supplémentaires ont ainsi été obtenus et la flottille a été plus que doublée. Par ailleurs, et à  condition de réaliser leurs investissements avant la fin 2008, les pêcheurs des Dom ont eu deux années de plus que les méropolitains pour investir dans de nouveaux navires ou remotoriser avec subvention les navires existants.

Source : Bernard Jégou,
Le Marin, 8 aoà’t 2008

Cambodge : Les pêcheurs se mobilisent

Tout le long des côtes cambodgiennes, les populations côtières sont en conflit avec des pêcheurs vietnamiens qui investissent les eaux territoriales au détriment des pêcheurs locaux. Le meurtre d’un fonctionnaire des pêches le mois dernier a entraîné des manifestations contre la pêche illégale vietnamienne. Environ 40 villages de pêcheurs sont concernés par ce problème. Les Vietnamiens ont de gros bateaux qui capturent 1 tonne de produits de la mer en une nuit et 4 à  6 bateaux vietnamiens pêchent chaque nuit dans les eaux cambodgiennes. Les Cambodgiens ne disposent que de petits bateaux avec des prises de 100 kg par nuit.

Source : Chanyda Chhay,
Traduit de Samudra Alert News, 12 aoà’t 2008
The Phnom Penh Post

Les Philippines et Timor-Est signent un accord de coopération

Les Philippines et Timor Est ont signé mardi 12 juillet un accord de coopération dans le domaine de la pêche. Les deux pays coopéreront dans les manipulations post captures, la transformation et la commercialisation, la gestion côtière, la conservation des produits de la mer, la lutte contre la pêche illégale et la préservation de l’environnement. Les deux parties s’engagent également à  accorder des licences de pêche aux navires de chaque flotte.

Source : Neil Jerome C. Morales,
Traduit de Samudra Alert News, 14 aoà’t 2008
BusinessWorld/GMA

La production de pangasius explose au Vietnam

Avec une production totale de 1,2 million de tonnes en 2007, le pangasius vietnamien est en passe de détrôner le saumon d’élevage au niveau global (1,4 million de tonnes de saumon de l’Atlantique annoncées en 2008). Un reportage au Vietnam montre une industrie en plein développement qui se prépare à  mettre 700 000 tonnes de filets sur le marché mondial d’ici quelques années (400 000 tonnes aujourd’hui). Des produits qu’elle espère vendre largement en Europe. Néanmoins, une certaine confusion règne au Vietnam et l’inflation rend difficiles les relations commerciales avec les exportateurs. Les acheteurs russes, polonais et ukrainiens tirent les prix vers le bas – et la qualité avec – en profitant de la vive conccurence entre les transformateurs. Mais c’est en train de changer et quelques élevages s’orientent d’ores et déjà  vers le bio.

Source : Stéphane Gallois,
Le Marin, 8 aoà’t 2008

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Ottawa investit dans la cartographie des ressources de l’Arctique

Le Canada a annoncé mardi des investissements pour cartographier le vaste potentiel énergétique et minéral du Grand-Nord, nouvelle étape dans ses efforts pour mettre en valeur ces ressources et défendre sa souveraineté dans l’Arctique…

« Plus d’un siècle d’exploration des ressources dans le Nord nous a appris qu’il y a du gaz dans la mer de Beaufort, du pétrole dans l’Arctique de l’Est, et de l’or au Yukon. Il y a également des diamants au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest, et quantités d’autres ressources précieuses sous les glaces, les mers et la toundra »…

« La cartographie ouvrira la voie au développement futur de ces ressources », a-t-il dit, en notant que l’océan Arctique pourrait abriter un quart des réserves mondiales inexplorées de pétrole et de gaz…

Cette mission vise notamment à  étayer les revendications sur Canada sur le plateau continental de l’océan arctique, potentiellement riche en hydrocarbures.

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Défis et dangers de la course aux hydrocarbures de l’Arctique

L’exploitation des gigantesques réserves pétrolières et gazières de l’Arctique présente d’importantes contraintes et risque d’affecter ce vaste écosystème déjà  bouleversé par le réchauffement climatique…

La Russie, les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège sont tous engagés – à  différents degrés – dans une course pour exercer et étendre leur souveraineté sur l’Arctique pour des raisons stratégiques, politiques et énergétiques…

Le Fonds mondial de la nature (WWF) juge « dangereuse » l’exploitation des hydrocarbures de l’Arctique, qui accélérera selon ce groupe environnemental les effets du changement climatique.

« Les dommages dans ces régions pourraient être importants parce que l’écosystème y est plus vulnérable », dit Christian Haas, professeur à  l’université d’Alberta, citant le cas éventuel d’une marée noire ou de la modification de la trajectoire de migration des caribous et des baleines.

Dans l’Arctique, la couche de glace sur l’océan et la neige reflètent les rayons du soleil. Lorsque la fonte des glaces s’accentue, cette chaleur est absorbée par l’océan Arctique et le sol, ce qui amplifie le réchauffement, un phénomène baptisé « ice-albedo feedback » (rétroaction de l’albedo des glaces).

Ce réchauffement pourrait aussi libérer d’importantes quantités de dioxyde de carbone (CO2) piégées dans l’Arctique. Or une plus grande présence de CO2, le principal gaz à  effet de serre (GES) produit dans le monde par la combustion d’hydrocarbures et de charbon, amplifierait le réchauffement planétaire et donc la fonte des glaces…

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