« Comme beaucoup d’ONGE, C. Roberts est un fervent partisan d’une privatisation des ressources halieutiques pour assurer leur durabilité. Il propose ainsi une adjudication des droits de pêche au plus offrant. On peut facilement imaginer qui en bénéficiera. La pêche et la conservation passeront sous le contrôle des milliardaires, financeurs des environnementalistes, qui seront aussi leurs conseillers. Ils iront même jusqu’à acheter des droits de pêche pour que la pêche disparaisse de certaines zones, comme c’est déjà le cas parfois aux états-Unis. George Holmes, dans un récent article a bien analysé ce phénomène et les liaisons entre grandes entreprises, fondations et ONGE pour la défense de la biodiversité. De cette manière, la défense de la biodiversité vient conforter le capitalisme libéral, marginalisant totalement les pêcheurs, au point de les condamner à une quasi-disparition. »
Avec la publication en français du dernier ouvrage de Callum Roberts, « Océans, la grande alarme » (1), il y a de quoi alimenter les diatribes des médias et de la presse contre les pêcheurs, si du moins ils ont le courage de lire un livre de 500 pages, un peu plus long et plus sérieusement argumenté qu’une petite BD. Continuer la lecture