Pour mieux évaluer les effets futurs de l’érosion de la biodiversité, les paléontologues regardent les grandes évolutions du vivant depuis 500 millions d’années (Ma). Ils utilisent pour cela de grandes bases de données recensant les espèces marines, qui donnent des séries de fossiles plus régulières que les espèces terrestres…
Contrairement à ce que l’on pensait (…), la biodiversité récente n’est que faiblement supérieure à celle des périodes anciennes. Et, bonne nouvelle, « la biodiversité s’est restaurée en moins de 10 millions d’années pour trois des cinq grandes crises biologiques qui marquent l’histoire de la Terre »… La mauvaise nouvelle est que les effets de la crise de biodiversité que l’on connaît actuellement – parfois qualifiée de « sixième extinction » – risquent de se faire ressentir sur les écosystèmes pendant des millénaires…