A l’occasion du film-débat : « L’eau salée » de Nelly Girardeau présenté par l’Encre de mer, deux étudiants de l’IPFM*, passionnés de la mer, Jean-Pascal et Jérémy, réagissent sur leur métier, la situation en PACA, le film…
Extraits : » Il ne faut pas cracher sur le travail, que le bateau soit une coque de noix ou une vedette de 40 m… Je travaille sur de la grosse motorisation…. Moi, c’est plutôt plaisance, moteur essence, les salons nautiques… L’été on travaille, on fait des heures de folie, on s’en fout, faut crocheter… La pêche, c’est une autre professionnalisation mais il y a des passerelles entre les métiers. Notre atout, c’est d’être dans une région touristique ; la Côte d’azur, c’est connu partout dans le monde. Si on veut faire marine marchande, mieux vaut aller en Bretagne… En Bretagne, ce sont des vrais passionnés ; en PACA, ce sont surtout des touristes avec la mentalité qui va avec : « je paie, j’ai ; y a pas j’aime« . Dans le mot plaisance, y a le mot : aisance...C’est l’été que l’on voit le plus d’argent brassé… Faut se mettre dans une bulle sinon ça peut vite monter à la tête ! Mais on a l’occasion d’essayer des bateaux qu’on n’a pas les moyens de s’acheter… On n’est pas au fond de la mine mais au soleil… Franchement, je m’éclate, quand je pars au travail, j’ai le sourire… Quand il y a du plaisir, ça va tout seul. Les vacances, on les prend au ski en hiver…
La formation Bac-pro maintenance nautique ouvre aussi sur le commercial, le camping-car, l’armée… Faut pas rester bloqué, enfermé sur soi-même ; même si mon patron m’envoie faire une formation pourrie, j’y vais ! «
Reportage de M. Rudy Dolla, responsable pédagogique IPFM
* Institut de promotion et de formation aux métiers de la mer à La Seyne sur mer