Notre cerveau découpe tout en petits morceaux, en catégories :
Sur terre, il y a le ciel…
que la mer avale à chaque vague
Il y a l’eau des rivières et des nappes phréatiques, l’écoulement des eaux de pluies, le suintement des terres et des forêts…
qui se brassent et se recyclent dans nos franges littorales.
Il y a des espèces que l’on compte et optimise comme des lapins dans un clapier…
faune mouvante et ondoyante dans les profondeurs marines, si peu maîtrisée, si tributaire des variations climatiques et autres inconnues.
Il y a le concept de propriété dont on ne sait s’il est garant d’une gestion durable mais qui rassure face au chaos collectif
vaste champ d’expérimentation de gestions collectives.
Il y a des appétits bien légitimes pour transformer les mannes de la nature en billets de banque
et si la mer, ici, avait quelque chose à nous apprendre.