En Côte d’Ivoire, le port d’Abouboudouné à Abidjan, approvisionne tout un quartier populaire de la ville, ainsi que des populations éloignées de la côte. Dès que les pêcheurs accostent, à 6 heures du matin, les femmes assurent à la pêche son débouché : transformation et commercialisation, sans pourtant aucune reconnaissance sociale. Un combat qu’ont mené les femmes de pêcheurs en France. Consultant dans le secteur des pêches maritimes pour les grandes organisations internationales, Alexis Fossi, spécialisé dans la petite pêche, expose dans le cadre de Photo’pêche : « je voulais montrer l’importance des femmes dans le secteur de la pêche. Car l’important n’est pas seulement de pêcher le poisson, mais de bien le vendre : un poisson a un juste prix. D’ailleurs, si les gens d’ici le payaient à son juste prix, ils se rendraient compte que le poisson est une denrée rare.«
Reportage audio d’Alexis Fossi avec commentaires d’Elisabeth Tempier et de Lucien Biolatto : Alexis FOSSI – femmes Abouboudouné
« La soupe, c’est avec des petits poissons qu’il est difficile de préparer autrement ! Le sévereau – du chinchard – c’est un des poissons les plus chers au Japon en sushis, nous, on en fait de la farine ! »