Du 4  » 8 aoà’t 2008

France-Lorient : Keroman – Port ouvert

Le 27 septembre 2008 aura lieu la seconde édition de « Keroman-Port Ouvert ». Visite de navires de pêche, de magasin de marée et du port, expositions, animations, cotriade.

Source : Bulletin d’information du Comité local des pêches de Lorient-Etel
Juin 2008

France : 46 navires de plus à  la casse

Une nouvelle liste de 46 navires destinés au plan de sortie de flotte vient d’être publiée : 16 en raison du plan cabillaud, 3 pour l’anchois, 11 pour la sole, 7 pour l’anguille-civelle et, en Méditerranée, 2 pour le merlu et 7 pour la suppression de la thonaille. Avec les deux séries annoncées au printemps, cela fait, en tout, 179 bateaux à  casser dans les prochains mois.

Source : Ouest-France, 12-13 juillet 2008

République Démocratique du Congo : Les pêcheurs de la côte de Muanda acculent la société pétrolière Perenco

Du 16 au 17 juillet 2008, les pêcheurs de Moanda (RDC) sont entrés en colère contre la société pétrolière PERENCO, une société française. Les pêcheurs ont pris en otage une jeep de cette société avec ses occupants (agents de Perenco) et ont ensuite envahi plate-formes et bateaux, paralysant ainsi les activités de la société pendant 2 jours. Les raisons de cette colère sont le refus de Perenco de réaliser ses promesses d’électrifier et de ravitailler en eau potable le village des pêcheurs, d’engager dans ses services les habitants des villages de pêcheurs, la destruction des filets des pêcheurs par Perenco lors de ses activités de forage off shore, et la pollution des eaux. Grâce à  la médiation du Chef de territoire (Maire de la ville) et d’un Général de l’armée, un accord a été trouvé : Perenco accepte de réaliser ses promesses et a dédommagé les pêcheurs moyennant 7 000 US $.

Source : Joseph Mavinga Ngembo,
19 juillet 2008

Mozambique : La pêche au bord de la faillite

La pêche au Mozambique est au bord de la faillite à  cause des incessantes hausses du carburant. Le Directeur national de l’administration des pêches vient de déclarer que 51 bateaux sur les 59 enregistrés ne partent plus en pêche car ils n’ont plus les moyens de payer le gasoil. La pêche artisanale assure les revenus de 100 000 familles et apporte de la nourriture à  une grande partie des 20 millions d’habitants du pays. La production des produits de la mer a été affectée par l’augmentation de la pêche illégale. Un bateau, enregistré en Namibie a récemment été arraisonné au large des côtes du Zambèze avec à  son bord 43 tonnes de requin, 4 tonnes d’ailerons, 1,8 tonnes de queues, 11,3 tonnes de foie et 20 tonnes d’huile.

Source : Charles Mangwiro,
Traduit de Samudra Alert News, 4 aoà’t 2008
Reuters

USA : Baisse drastique des jours de mer prévue

Les Etats-Unis veulent-ils garder leur secteur pêche ? C’est la question que se posent les pêcheurs de la côte Est au vu de la politique gouvernementale. Parmi les sentiments les mieux partagés par tous les métiers, de la pêche aux espèces de grands fonds à  la pêche à  la coquille St Jacques, sont le manque total de confiance dans les services publics de recherche sur la ressource et la sensation d’être « la dernière roue de la charette ». Ce point de vue est particulièrement répandu dans la pêcherie d’espèces de grands fonds de la Nouvelle Angleterre. Les jours de mer ont été progressivement réduits ces dernières années, de plus en plus de réserves marines ont été mises en place, ainsi que des règles de plus en plus restrictives sur les filets et autres engins de pêche. La profession a été prévenue que de nouvelles réductions de jours de mer sont à  venir.

Source : Tom Seaman,
Fishing News International, aoà’t 2008

Pérou-Chine : Les entreprises de pêche chinoises cherchent à  développer leur flotte au Pérou

Un groupe de pêche chinois vient d’acheter la compagnie de pêche péruvienne Pesquera Mistral S.A.C. afin d’augmenter sa flotte au Pérou de 37 bateaux. Cette transaction s’est effectuée au moment où le gouvernement péruvien vient d’approuver le passage aux quotas individuels transférables pour la flotte de senneurs qui pêche l’anchois en vue de fabriquer des farines de poisson. La stratégie de la compagnie au Pérou a toujours été d’acquérir des bateaux pour accroître sa capacité de pêche dans les eaux de ce pays.

Source : Fishing News International, aoà’t 2008


Les pêcheurs pakistanais subissent d’énormes pertes

Les pêcheurs pakistanais se plaignent de subir de fortes pertes à  cause des prix très bas pratiqués à  l’exportation. Le coà’t du gasoil est de ce fait supérieur aux bénéfices. Aussi, un grand nombre de bateaux reste à  quai. Habituellement, dès l’ouverture de la saison de pêche, 500 à  600 bateaux sortent chaque jour en mer. Actuellement, seuls 30 à  40 bateaux partent en pêche. Les exportateurs expliquent que les prix sur le marché des crevettes se sont effondrés à  la suite de l’interdiction d’exportation des produits pakistanais sur le marché européen.

Source : Associated Press of Pakistan
Traduit de Samudra Alert News, 7 aoà’t 2008
The Post

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Du 18 au 22 aoà’t 2008

France : La langoustine en 10 questions

L’association du grand littoral atlantique (Aglia) vient de publier une petite brochure de 4 pages sur la pêcherie de langoustine du golfe de Gascogne, présentée comme « un exemple de gestion responsable de la ressource ». Très pédagogique, ce document répond à  10 questions de base que peuvent se poser les néophytes. Elle est avant tout destinée à  répondre aux interrogations des intermédiaires et des distributeurs.

Source : Philippe Urvois,
Le Marin, 15 aoà’t 2008
[Voir Aglia

Plaquette suite

Accord de pêche UE- Secheylles

L’Accord de Pêche UE/Seychelles est le plus important accord thonier de la Communauté avec un pays tiers, tant en terme de tonnage de référence que de contrepartie financière, et constitue un élément essentiel pour la cohérence et la viabilité des autres accords thoniers que la Communauté a conclus avec d’autres pays de l’Océan indien (Madagascar, Comores, Maurice, Mozambique). La proposition de la Commission vise à  modifier le protocole annexé à  cet accord. Les possibilités de pêche et les éléments fondamentaux de l’accord restent inchangés; elles maintiennent 40 licences pour les thoniers senneurs français (17), espagnols (22) et italiens (1), et 12 licences pour les palangriers de surface français (5), espagnols (2) et portugais (5). La Commission propose toutefois d’augmenter le tonnage de référence de 55 000 à  63 000 tonnes. La contrepartie financière annuelle, quant à  elle, passe de 4 125 000 euros à  5 355 000 euros. L’accord modifié est entré en vigueur le 24 juillet 2008.

Source : Parlement européen, 8 mai 2008, 14 aoà’t 2008
Voir Article

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Sierra Leone : Des pêcheurs harcelés

Dans le Nord de la Sierra Leone, un commandant de la Marine responsable de l’île Yeliboya a cherché à  extorquer de l’argent à  des pêcheurs en kidnappant leurs captures ou leurs engins de pêche. Le gouvernement sierra-leonais a alors été alerté de ces pratiques. Puis, de nouveau, le Conseil municipal vient d’augmenter arbitrairement les licences de pêche de 100 % juste au moment où les ressources se raréfient. Certains pêcheurs ont été battus et menottés. Nous ne pouvons tolérer ces pratiques et tenons à  faire circuler cette information.

Source : Thomas F. Spencer, Coordinateur national,
Slafu Organisation, Sierra Leone, 18 aoà’t 2008

Inde : MSC envisage de certifier la pêcherie de sardines du Kerala

Des experts du MSC se sont rendus au Kerala, petit état de la pointe sud de l’Inde, pour rencontrer les pêcheurs, les armateurs et les représentants de l’Etat et du gouvernement fédéral. MSC a en effet conclu, après une enquête sur différentes pêcheries indiennes, que cette pêcherie de sardines et de calmars était la plus durable. Auparavant une journée de formation avait réuni des représentants de pêcheurs, des exportateurs de produits de la mer, et des fonctionnaires de l’Etat et du gouvernement fédéral, afin de répondre à  toutes leurs questions concernant le processus de certification.

Source : Traduit de Samudra Alert News, 18 aoà’t 2008
INFOFISH

Indonésie : La hausse du prix du gasoil laisse les pêcheurs sur la plage

De nombreux pêcheurs traditionnels à  Sukaraja et Bandarlampung ont abandonné leur bateau depuis 6 mois parce que le gasoil est trop cher, d’autant plus qu’ils doivent souvent l’acheter à  un prix supérieur au tarif officiel. D’après une organisation travaillant avec des pêcheurs dans des îles isolées, environ 3000 pêcheurs ne sortiraient plus en mer depuis les premières augmentations du gasoil en juillet l’année dernière. Elle impute la pénurie de carburant à  des détaillants et à  des pêcheurs de Lampung qui font des stocks. A Lampung, de nombreux pêcheurs se sont reconvertis en ouvriers ou conducteurs de pousse-pousse et ont émigré à  Tangerang ou Jakarta.

Source : Oyos Saroso H.N.,
Traduit de Samudra Alert News, 15 aoà’t 2008
The Jakarta Post

Mer mourantes

Les océans sont menacés de se transformer en déserts liquides, par la faute de l’activité humaine. La surpêche est la cause la plus voyante de cette grande vidange de la vie marine. Mais un autre phénomène délétère, plus discret, monte en puissance : l’eutrophisation, qui prive les eaux d’oxygène. Aujourd’hui, plus de 400 zones côtières dans le monde étouffent, ainsi que le décrit une étude publiée dans la revue Science du vendredi 15 aoà’t. A l’origine de ces asphyxies océaniques, on trouve une nouvelle fois l’homme, via ses eaux usées, ses rejets industriels dans les fleuves, la pression de son tourisme sur les côtes et surtout ses engrais. Pour faire bonne mesure, on pourrait ajouter à  ce sombre tableau les effets à  venir du réchauffement climatique. Le temps semble par conséquent venu, tant pour l’avenir des terres qui s’épuisent que pour celui des mers qui se vident, de reconsidérer certaines pratiques de l’agriculture intensive. Vingt sites sont frappés d’eutrophisation en France, principalement des estuaires et des lagunes côtières.

Source : Le Monde, 16 aoà’t 2008

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Fin

Ecolabel : Le MSC s’impose

Alors que l’Union européenne et la France ne semblent pas encore avoir de doctrine bien affirmée sur les écolabels, celui du Marine Stewardship Council (MSC) est en train de s’imposer sur le terrain, au niveau international. Selon l’organisation, près de 5 millions de produits de la mer (dont 4 millions de poissons) seraient déjà  certifiés ou en cours de certification. Cela concerne 26 espèces et 1600 produits. 31 pêcheries auraient déjà  obtenu le label MSC et près de 120 seraient engagés dans cette démarche. En 2009, 80 % de la production écossaise de langoustine devrait être certifiée MSC. Et en France ? La conserverie Chancerelle, basée à  Douarnenez, affiche le label MSC sur certaines conserves de thon blanc à  l’huile d’olive (marque Connétable). Ce thon blanc a été pêché dans le Pacifique par des ligneurs américains de San Diego.

Source : Philippe Urvois,
Le Marin, 15 aoà’t 2008

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Du 25 au 29 aoà’t 2008

France : Les contrats bleus démarrent

Alors que le contexte de la pêche reste franchement morose, avec la sortie en cours des navires retenus au plan de casse de l’hiver dernier, des cours du gasoil toujours élevés et des prix de vente sous criée « catastrophiques », les premiers contrats bleus ont été signés samedi 9 aoà’t. C’est la conséquence directe de la convention passée jeudi 31 juillet entre Ar Mor Glaz, coopérative bigoudène dédiée aux contrats bleus, et la Direction régionale des affaires maritimes de Bretagne. Ces contrats bleus légitiment le pêcheur dans ses fonctions de gardien de l’espace maritime, en lui attribuant une rémunération (qui ne peut excéder 10 % du chiffre d’affaires annuel du navire) contre des prestations liées à  la préservation de la ressource, en faveur de l’environnement ou dans le sens d’une économie durable. Les 374 bateaux adhérents d’Ar Mor Glaz peuvent désormais signer les contrats bleus.

Source : Frank Jourdain,
Le Progrès – Le Courrier, 22 aoà’t 2008
Le Marin, 22 aoà’t 2008 – Voir article

France : Les ligneurs de l’île Vierge surfent sur la vente directe

Créée début juin, la société des « Ligneurs de l’île Vierge » a, semble-t-il, mis dans le mille. Inspirée des us du passé, cette vente directe rencontre un succès phénoménal, auprès des locaux comme des vacanciers. Même les néophites comprennent très vite tout l’attrait de déguster un poisson de ligne, pêché du matin. La clé du succès ? La fraîcheur des produits, l’attrait de la surprise – les habitués changent le menu en fonction de la pêche du jour -, la relation instaurée entre les Ligneurs et leur clientèle. Les Ligneurs livrent également dans toute la région et dans toute la France en 24h maximum.

Source : E.J.,
Le Progrès – Le Courrier, 22 aoà’t 2008 – Voir article

France : Plainte des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon pour pollution

La section régionale conchylicole du bassin d’Arcachon a déposé plainte mardi pour pollution après l’interdiction à  la vente et à  la consommation depuis le 24 juillet des huîtres du banc d’Arguin. « A partir du moment où le préfet de la Gironde prend des mesures de répression, nous le prenons au mot, nous voulons savoir s’il y a véritablement pollution et si c’est le cas qui est à  l’origine de cette pollution », a déclaré à  l’AFP Me Ruffié. La plainte a été déposée au nom « de la section régionale conchylicole et de 158 professionnels de la mer » dont des pêcheurs et des mytiliculteurs, la vente des moules du bassin étant également interdite depuis près d’un mois. Une réunion de travail est organisée mercredi au ministère de la Pêche sur la question spécifique du Bassin d’Arcachon en parallèle à  une autre réunion qui se penchera notamment sur la question de la surmortalité cette année des jeunes huîtres.

Source : AFP, Bordeaux
20 aoà’t 2008

Espagne : Cadix s’élève contre un projet éolien

A perte d’horizon, tant vers Cadix qu’Algesiras, s’étend une des rares côtes sauvages espagnoles épargnées par les balafres immobilières. Ce lieu virginal serait menacé. L’ennemi : un projet de parc offshore, supervisé par le gouvernement central, et constitué de 273 éoliennes au large de la province gaditane. Le Maire de Cadix, ses homologues des municipalités voisines et aussi les associations de quartier, les cofradà­as (confréries) de pêcheurs, les syndicats, se sont réunis en une plateforme citoyenne. A Barbate, petit port de 22 000 habitants, vivant depuis des siècles de la pêche au thon, les pêcheurs sont les plus véhéments. Pour eux, l’érection des moulins à  vent – après perforation dans les fonds marins sur 15 à  20 mètres de profondeur – modifierait les trajets des thons et les ferait disparaître de la zone. Au total, 31 parcs éoliens offshore sont prévus le long des côtes espagnoles, en Galice, en Catalogne et en région valencienne. Près de la moitié se concentre autour de Cadix. Les écologistes, eux, sont dans l’embarras. D’un côté, ils craignent que ces géants à  vent perturbent la faune et la flore marines, et affectent les migrations d’oiseaux. De l’autre, ils y voient un moindre mal : l’éolien est souhaitable, davantage en mer que sur terre.

Source : François Musseau,
Libération, 21 aoà’t 2008

Canada : Les chercheurs font confiance à  « la pêche durable » pour conserver la ressource

D’après une étude de l’Université de Colombie britannique, la pêche à  petite échelle capture autant de produits de la mer pour la consommation humaine et utilise 8 fois moins de carburant que la pêche industrielle, mais elle est doublement handicapée par les initiatives d’écolabels et des subventions gasoil mal conçues. La pêche à  petite échelle se caractérise par des bateaux de moins de 15 m. Elle emploie plus de 12 millions de personnes à  travers le monde, contre 1/2 million pour la pêche industrielle. La pêche à  petite échelle emploie des engins plus sélectifs et pratiquement la totalité de ses captures est destinée à  la consommation humaine. Les chercheurs recommandent la suppression des subventions gouvernementales pour favoriser la pêche à  petite échelle.

Source : Traduit de Samudra Alert News, 26 aoà’t 2008

Chili : La salmoniculture, ses implications réelles

Derrière l’image que se donne l’industrie du saumon au Chili, celle d’un gigantesque producteur et exportateur, avec les meilleures performances mondiales, on trouve de très grosses carences, tant au niveau des conditions de travail, de la préservation de l’environnement, qu’au niveau sanitaire. 36 % des entreprises de saumon du Chili sont la propriété de compagnies multinationales, elles génèrent 50 000 emplois directs ou indirects avec 60 % de main d’oeuvre féminine. Cette industrie comporte le plus fort taux d’accidents du travail graves ou mortels parmi les industries alimentaires. De nombreuses plaintes sont enregistrées à  son encontre pour violation des libertés syndicales. Elle est accusée d’occupation illégale d’espaces martimes et de pollution de l’environnement. Elle utilise une grande quantité d’antibiotiques de dernière génération, ce qui risque d’induire une résistance bactérienne à  ces antibiotiques.

Source : Traduit de Ultimas Novedades,
Conapach, 24 aoà’t 2008

Bahrein : L’assèchement des côtes provoque la colère des pêcheurs

Les pêcheurs de Bahrein protestent contre l’assèchement des côtes, la rareté de la ressource et les nouvelles lois sur le travail. La situation des pêcheurs de Muharraq est aggravée par de nouvelles lois sur le travail qui les obligent à  payer 530 US$ comme frais de visa pour chaque travailleur immigré qu’ils emploient en plus de leur salaire mensuel de 27 US$. Ils menacent de se mettre en grève à  partir de samedi et appellent leurs collègues de tout le pays à  se joindre à  leur mouvement. Ils réclament des compensations au Gouvernement pour leur manque à  gagner directement lié à  l’assèchement des côtes.


Source : Traduit de Samudra Alert News,
Basmah Mohammed, 27 aoà’t 2008 – Voir article

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Décors sur faïence et porcelaine

Zabilou SARL : Isabelle décore sur faïence et porcelaine, selon la technique traditionnelle de Limoges. Toute une variété de supports : vaisselle, panneaux de carreaux, pieds de lampe… Chaque pièce est unique. Différents thèmes : végétaux, animaux, décoratifs… et même personnalisés en fonction de la demande. Cuits entre 780° et 850°, les objets passent au lave-vaisselle et micro-onde (à  l’exception des décors métallisés).

Assiette (27cm) Prix :15 euros

Assiette (30cm) Prix : 20 euros

Assiette (27 cm) Prix : 15 euros Plat long (48 cm) - Prix : 100 euros Plat rond - Prix : 35 euros Plat ovale - Prix : 40 euros

Vente :
– sur le marché artisan d’Albi (Tarn), rue Mariès, tous les mercredis et samedis de 9h à  18h d’avril à  décembre,
– lors d’expositions et de stands sur des marchés à  thèmes,
– sur commande (envoi par la poste)

Tél. 06 23 24 23 48

E-mail : zabilou@wanadoo.fr

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Méduses sur le littoral girondin: appel à  la vigilance de la préfecture

La préfecture de Gironde a lancé mardi un appel à  la vigilance en raison de la présence de méduses potentiellement dangereuses sur le littoral girondin.

Cette mesure fait suite « à  l’hospitalisation, lundi au centre hospitalier d’Arcachon, de huit baigneurs victimes de brà’lures cutanées et de malaises résultant d’un contact avec des méduses », a indiqué la préfecture, dans un communiqué.

Ces vacanciers, dont deux ont été touchés à  La Teste (Gironde) et six à  Biscarrosse (Landes), en limite des plages girondines, ont pu ressortir après quelques heures de surveillance, a-t-on ajouté de même source.

L’Ifremer d’Arcachon a pour sa part identifié l’espèce repérée lundi comme étant la « Physalia Physalis » et confirmé son « caractère dangereux », selon la préfecture. Il ne s’agit pas de la même espèce que celle arrivée cet été sur plusieurs plages de la Côte d’Azur, qui sont des « Pelagia Noctiluca ».

Ces méduses, reconnaissables à  leur couleur bleutée lorsqu’elles sont immergées, sont dotées de très longs filaments pouvant atteindre plusieurs mètres. Le contact avec ces animaux provoque des lésions cutanées très douloureuses de type brà’lure ou urticaire.

Des symptômes plus généraux sont possibles: sensation de malaise, accélération du rythme cardiaque et de la pression artérielle, vertiges, douleurs abdominales, a rappelé la préfecture, en précisant que pour l’heure, aucune interdiction de baignade n’a été prise sur les plages girondines.

Une reconnaissance aérienne effectuée mardi matin par un hélicoptère de la gendarmerie a confirmé la présence en grappes d’une trentaine de spécimen, à  500 m de la côte à  hauteur de Soulac, Hourtin, Carcans, du sémaphore du Cap Ferret et des passes sud du bassin d’Arcachon. Cinq à  dix spécimen ont par ailleurs été aperçus à  l’intérieur du bassin.

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Baleines menacées en Atlantique: Bush réduit des zones protégées

L’administration Bush a proposé lundi de réduire les zones de protection des baleines franches au large des côtes de l’Atlantique nord définies en 2006 et dans lesquelles les gros navires doivent limiter leur vitesse pour éviter des collisions avec ces cétacés.

Cédant apparemment aux pressions des compagnies de transport maritime, l’administration propose désormais d’imposer une limite de vitesse de 10 noeuds (18,5 km/heure) dans une zone de 20 milles marins (37 km) seulement au large de plusieurs ports américains de l’Atlantique au lieu des 30 milles (55,6 km) proposées dix-huit mois avant.

Cette limitation de vitesse s’appliquerait à  certaines périodes de l’année seulement.

Cette proposition dévoilée par l’administration des océans et de l’atmosphère (National Oceanic and Atmospheric Administration/NOAA) et qui doit encore être soumise aux commentaires des parties intéressées, pourrait mettre fin à  une bataille de plus d’un an durant laquelle les scientifiques de l’agence fédérale des pêches dépendant de NOAA et la Maison Blanche se sont affrontés sur de nouvelles mesures pour protéger cette espèce de baleine en sérieux danger d’extinction.

Selon les estimations fédérales, il n’en resterait que 300 environ et selon les scientifiques leur population déjà  faible a été encore plus réduite par des collisions avec de gros navires.

Cette nouvelle proposition comprend aussi un délai de cinq ans pour permettre de prendre en compte des recherches scientifiques en cours.

« NOAA se prépare à  mettre en oeuvre des mesures significatives dans le cadre de ses efforts pour protéger les baleines franches », déclare dans un communiqué le vice-amiral à  la retraite Conrad Lautenbacher, sous-secrétaire au Commerce chargé des océans et de l’atmosphère et administrateur de la NOAA.

« Nos analyses scientifiques montrent qu’une limite de vitesse de dix noeuds dans les zones sensibles diminuera nettement le risque pour ces mammifères marins en danger d’extinction », ajoute-t-il.

Mais les défenseurs de l’environnement se sont déclarés mécontents de ce changement des zones de protection qui pourrait être catastrophique pour une espèce en grand danger d’extinction.

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Energie : une nouvelle carte des vents océaniques

Cette cartographie doit permettre d’établir les zones les plus favorables à  l’installation de fermes d’éoliennes au large des côtes. Et en particulier celles où les vents soufflent en permanence, en fonction des saisons. Ces régions se trouvent au large de la Tasmanie, de la Nouvelle-Zélande ou encore de la Terre de Feu, à  l’extrême sud du continent américain – ce qui pose la question du transport de l’énergie. D’autres secteurs propices ont été identifiés aux latitudes moyennes – en particulier sur l’Atlantique. Au-dessus des mers, l’absence de reliefs assure la continuité du fonctionnement des éoliennes.

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Gagner 400 km2 sur la mer Jaune

L’émirat de Dubaï a impressionné le monde en faisant surgir des eaux du golfe Persique de luxueuses îles artificielles en forme de palmier et de planisphère. La Corée du Sud s’apprête à  relever le défi en créant sur la mer Jaune un polder de plus de 400 km2, soit la plus grande extension terrestre jamais conquise sur la mer. Plus fort encore que les 53 km2 de poldérisation de la ville nouvelle de Songdo, dont les gratte-ciel sortent de terre à  quelques dizaines de kilomètres de Séoul. Nettement plus au sud, à  270 kilomètres de la capitale, l’estuaire de Saemangeum est, lui, censé laisser la place à  une zone franche économique et faire éclore complexes industriels et cités d’habitation, plantations agricoles, zones naturelles et équipements de loisirs.

Mais, à  ce jour, tout reste à  inventer. Les équipes d’architectes et d’urbanistes choisies pour dessiner les contours de l’extension devaient être officiellement révélées à  Séoul, lundi 25 aoà’t, au terme d’une compétition internationale engagée au mois de janvier. Sept équipes associant agences d’architecture et centres de recherche universitaires en urbanisme concourraient. Trois d’entre elles ont été déclarées lauréates par l’Institut de design urbain de Corée du Sud (Udik), organisateur du concours : celles formées autour de l’université Columbia de New York, de la London Metropolitan University et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), à  côté de Boston.

« On ne sait rien de la suite des événements, assure Alexander D’Hooghe, architecte belge et enseignant au MIT, associé à  son collègue de Boston Nader Tehrani. Le gouvernement coréen demandera peut-être aux trois lauréats de travailler ensemble, ou de se partager la zone. De toute façon, il n’a jamais été dit que le vainqueur se verrait confier la réalisation du projet. Pour les Coréens, il s’agit plus de se procurer des boîtes à  idées. »

Et il a de drôles d’idées, M. D’Hooghe, formé notamment auprès du maître hollandais Rem Koolhaas, l’un des architectes les plus décoiffants de la planète. Les images de synthèse fournies par son équipe montrent un archipel de sept îles et péninsules à  l’aménagement futuriste, plus proche des décors imaginés par Hollywood pour la colonisation de planètes lointaines que de l’ordinaire des projets urbains de notre bonne vieille Terre.

La partie dédiée à  l’activité industrielle se déploie au nord, dans 330 « chambres paysagées » de différentes tailles, séparées par des rideaux d’arbres ou des canaux, et pouvant accueillir aussi bien des usines ou des universités qu’un « port spatial » à  destination des étoiles…

Au sud, le quartier dévolu aux activités de loisirs et aux logements pour un demi-million d’habitants dessine une « constellation, comme des étoiles dans le ciel ou des diamants sur une couronne », revendique l’agence. Soit une série de petites villes semblables à  des polygones, posées au sommet de collines artificielles reliées par des routes en étoile et séparées par des zones triangulaires de culture agricole ou de « nature sauvage » – façon de parler sans doute, sur un territoire créé de toutes pièces.

Vu l’ampleur sans précédent du projet et le flou de son programme, on pourrait soupçonner des effets de manche sans lendemain. Sauf que l’opération, imaginée dès les années 1970 et relancée vingt ans plus tard, a déjà  commencé. Depuis 1991, des travaux pharaoniques façonnent le delta à  l’embouchure des fleuves Dongjin et Mangyeong. Et un premier ouvrage record a été achevé en 2006 : une gigantesque digue de 33 kilomètres de long, la plus longue jamais érigée par l’homme (celle de Afsluitdijk, aux Pays-Bas, mesure 500 mètres de moins).

Près de 1,5 milliard d’euros ont ainsi déjà  été dépensés pour tenir la mer Jaune à  distance. Il faudra y ajouter au bas mot 850 millions d’euros pour transformer l’estuaire en 29 000 hectares de terre et en 12 000 hectares de réservoir d’eau douce. Un prix astronomique, certes, mais « pour des petits pays déjà  très denses ou montagneux comme la Corée du Sud, implanter de grandes infrastructures est très compliqué, cela oblige à  exproprier énormément de gens, explique Alexander D’Hooghe. C’est presque moins long et moins coà’teux de construire sur l’eau ».

Cette solution présente quand même un petit défaut : pour de nombreuses associations de défense de l’environnement comme Les Amis de la Terre, la Fédération coréenne des associations de défense de l’environnement (KFEM) ou BirdLife, l’endiguement de l’estuaire est une catastrophe écologique.

Cette gigantesque zone inondable était en effet un formidable réservoir de biodiversité. La vase offre gîte et couvert à  des centaines de milliers d’oiseaux limicoles et les marais abritent les amours de quelque 160 espèces de poissons, sans compter les crabes et les algues marines. Des espèces menacées comme le bécasseau spatule, l’huîtrier pie, la mouette de Saunders, mais aussi le chevalier tacheté et le bécasseau de l’Anadyr vont se voir privés d’une étape essentielle sur la route des migrations. Sans parler des milliers de pêcheurs désormais sans ressources.

Les oppositions, recours, marches de protestation ont ralenti la progression du chantier. Le projet a été interrompu deux fois, en 2003 et en 2005, par des jugements du tribunal administratif de Séoul. Chaque fois, le gouvernement a obtenu gain de cause en appel.

« Le plus bizarre, c’est que la digue a été construite avant même de savoir ce qu’on voulait y faire et pourquoi !, s’amuse M. D’Hooghe. Ce projet obéit à  une idée du progrès un peu perverse. C’est une grosse machine lancée à  toute allure, mais sans conducteur… Pour nous, c’est un peu surréaliste d’être dans le train. »

Un sentiment qui ne l’empêche pas d’espérer se voir confier l’aménagement de l’estuaire : « La digue est déjà  là , le problème écologique est déjà  créé. De la part des Coréens, la compétition d’urbanisme visait aussi à  apporter une réponse aux critiques. Peut-on encore, par le dessin de ce territoire, améliorer les choses ? C’est ce que nous avons essayé de faire. Nous créons par exemple de nouvelles zones humides et nous nous connectons au parc national voisin. »

Sésame contemporain de tout projet urbain qui veut faire parler de lui, le développement durable n’a pas été oublié. « Nous misons sur une bonne efficacité énergétique en dispersant les villes sur le territoire, ce qui permet de rapprocher l’habitat des lieux de travail ; en orientant les bâtiments et les rues pour profiter au maximum des énergies renouvelables et limiter le recours à  l’air conditionné ; enfin, au lieu de tout faire tout de suite bien joli et bien vert, nous voulons garder des espaces indéterminés. Nous proposons des zones dont la forme est précisément définie, mais pas la fonction, ce qui permet une grande flexibilité, de quoi durer des centaines d’années. »

A quoi ressemblera vraiment l’estuaire de Saemangeum ? Difficile à  prévoir. Même en mobilisant une large flotte de bateaux dragueurs, il faudra entre dix et quinze ans pour déverser la terre qui formera le socle de ce nouveau territoire. Cela laisse le temps de réfléchir à  l’architecture des futurs bâtiments.

Grégoire Allix

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La course aux ressources arctiques s’accélère

Un siècle après les expéditions rivales de Frederick Cook et de Robert Peary pour la conquête du pôle Nord, une nouvelle course-poursuite est engagée, cette fois dans l’océan glacial Arctique. Elle met en scène les cinq puissances riveraines de ce no man’s land congelé – Russie, Canada, Etats-Unis (via l’Alaska), Norvège et Danemark (via le Groenland) -, et son enjeu n’est plus la gloire, mais les ressources naturelles que recèlent, en abondance, les fonds marins…

Selon les dernières estimations (…), l’Arctique recèlerait « 22 % des ressources énergétiques non découvertes mais techniquement exploitables » de la planète. Au nord du cercle polaire dormiraient, dans les grands fonds, l’équivalent de 90 milliards de barils de pétrole (13 % des réserves mondiales inexplorées), 47 milliards de m3 de gaz naturel (30 % des réserves) et 44 milliards de barils de gaz naturel liquéfié (20 % des réserves). Sans compter d’hypothétiques gisements d’or, de diamants, de nickel, de fer, de cuivre ou d’étain…

La convention des Nations unies sur le droit de la mer permet en effet à  un Etat côtier d’étendre sa juridiction sur le plateau continental – c’est-à -dire le prolongement des terres sous la surface de la mer – au-delà  des 200 milles nautiques (370 km) de sa zone économique exclusive. A condition d’apporter la démonstration, devant une commission internationale, que ce secteur se situe dans la continuité de son territoire terrestre. C’est ici qu’entrent en jeu les scientifiques…

La compétition en cours pour l’exploitation des ressources polaires – aiguisée par la perspective de l’ouverture de nouvelles routes maritimes, du fait de la fonte des glaces, et par la volonté des grandes puissances d’affirmer leur présence militaire dans cette région – n’est pas de bon augure pour l’Arctique qui, au contraire de l’Antarctique, n’est pas protégé par un traité international. En mai 2008, les cinq pays côtiers, réunis au Groenland, se sont pourtant « engagés à  prendre des mesures (…) pour assurer la protection et la préservation du fragile environnement marin de l’océan Arctique ».

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Des éléphants de mer se transforment en océanographes de l’Antarctique

La recherche polaire s’est trouvé d’intrépides et infatigables auxiliaires : les éléphants de mer… L’océan austral, qui s’étend sur plus de 20 millions de km2, est encore mal connu des scientifiques. Les glaces y rendent impossible l’accès des navires océanographiques en hiver et les satellites ne peuvent en observer que la surface. Les mesures in situ sont donc très rares. D’où l’idée de recourir aux champions de la plongée sous-marine que sont les éléphants de mer du Sud (Mirounga leonina) : ces grands phoques, qui passent 90 % de leur temps sous l’eau, effectuent plus de 60 immersions par jour à  plusieurs centaines de mètres de profondeur (le record officiel est de 1 998 mètres), pour se nourrir de calmars et de poissons…
Durant les hivers 2004 et 2005, sur quatre îles subantarctiques – Kerguelen (France), Géorgie du Sud (Royaume-Uni), Macquarie (Australie) et Shetland du Sud (Etats-Unis) -, 58 éléphants de mer ont été équipés de balises Argos achetées par le Centre national d’études spatiales (CNES). Fixés sur la tête des animaux, ces capteurs, munis d’antennes, émettaient des signaux permettant de suivre en temps réel leurs déplacements, mais aussi de relever la température et la salinité de l’eau aux différentes profondeurs de plongée…
En mesurant la teneur en sel des colonnes d’eau, les chercheurs ont pu aussi calculer la vitesse de formation et l’épaisseur de la banquise. La congélation de l’eau de mer libère en effet du sel qui, combiné au refroidissement, augmente la densité des eaux de surface, lesquelles plongent alors vers les plaines abyssales. Un processus dont la compréhension est capitale : cette eau antarctique de fond est le moteur de la circulation thermohaline, le grand brassage océanique, dont le cycle, qui dure un millier d’années, joue un rôle majeur dans la régulation du climat de la planète.
Une nouvelle campagne est en préparation en terre Adélie avec, cette fois, des phoques de Weddell.
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