quand la vie d’un pêcheur raconte celle du pays…

Deux voix, l’une en pays d’OC, à  Gruissan, l’autre un Mathieu-Sala du Contentin, témoignent à  leur façon de leur vie de pêcheur : le métier, lieux de pêche, les techniques, les risques de naufrage, la vie au village. Jean Boucabeille relate en conteur les anecdotes locales de son petit port méditerranéen, Jean de la mer, par la voix de Catherine Ecole-Boivin revient sur la guerre, sa captivité et ce qui l’a fait tenir… Deux caractères bien trempés qui nous font entrer dans le monde de la pêche et dans des cultures régionales. A lire, et relire…

– Jean de la mer Paroles d’un Mathieu-Sala du Cotentin, de Catherine Ecole-Boivin. Collection : Gens d’ici, Cheminements, 2002

– Gruissan au temps des Catalanes, Jean Boucabeille, patron-pêcheur. Imprimé à  Montpellier aux presses d’Arceaux (04 67 58 21 60)

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Accord pour protéger 720.000 km2 de forêt boréale au Canada

Après des années de guerre ouverte, industriels du bois et écologistes ont annoncé mardi un accord pour protéger et mieux encadrer l’abattage des arbres sur 720.000 km2 de forêt boréale au Canada, un territoire deux fois grand comme l’Allemagne.

L’accord, qualifié d' »historique », a été conclu entre l’Association des produits forestiers du Canada (APFC), au nom de 21 grands groupes industriels, et neuf grandes organisations écologistes, dont Greenpeace et la Fondation David Suzuki.

Les compagnies de bois, comme AbitibiBowater, Cascades et Weyerhaeuser, s’engagent à  suspendre toute nouvelle coupe d’arbres sur près de 29 millions d’hectares de forêts intactes, ce qui va permettre de protéger des espèces vulnérables, comme le caribou des bois ou le carcajou (glouton).

En échange, les écologistes, qui avaient lancé plusieurs campagnes de boycottage contre les producteurs de bois, suspendent ces dernières et promettent même de soutenir leurs efforts sur la scène internationale.

Les producteurs de bois promettent de respecter les normes les plus strictes en matière de coupe d’arbres sur le reste du territoire concerné.

« Nous sommes très heureux que ces efforts aient mené au plus important plan de conservation de forêts ouvertes à  l’exploitation de l’Histoire », a dit Steve Lallick du Pew Environment Group, organisation écologiste américaine qui a travaillé à  rapprocher les anciens ennemis d’hier.

Ce fut un processus « difficile », a déclaré pour sa part le président de l’APFC, Avrim Lazar.

S’étendant dans le nord du Canada de l’Atlantique au Pacifique sur plus de 3 millions de km2, la forêt boréale, composée surtout de résineux, compte pour 30% du couvert forestier mondial, selon les données du ministère canadien des Ressources naturelles.

Plus de 200 milliards de tonnes de CO2 seraient stockés dans les arbres et les tourbières de cette forêt, qui est constellée d’une myriade de lacs et de rivières et abrite des dizaines d’espèces animales, dont des loups et des ours.

« C’est l’une des dernières grandes étendues sauvages de la planète », a estimé Richard Brooks, porte-parole de Greenpeace au nom des autres groupes écologistes.

« Il s’agit de notre meilleure chance de sauver le caribou des bois, de protéger de façon permanente de vastes étendues de forêt boréale et de mettre en place des pratiques forestières durables », a ajouté M. Brooks.

« C’est une stratégie d’affaires pour nous », a indiqué pour sa part le représentant des compagnies. « Nous savons à  qui l’avenir appartient et le marché va récompenser ceux qui se montrent progressistes sur le plan de l’environnement », a-t-il dit.

L’accord sera mis en place d’ici trois ans.

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Gruissan : un film d’archive régalant…

Sur les films d’archives de l’INA, vous pourrez regarder un film de 1967, en noir et blanc, sur la vie à  Gruissan (Aude). Le quartier de la « Vendée » n’est autre que celui des pêcheurs, ainsi dénommés dans l’histoire pour leur tempérament rouspéteur !

Vous assisterez au tirage au sort des postes de pêche dans les étangs. Le premier prud’homme vous parlera de ce « tribunal » prud’homal, probablement l’un des plus anciens tribunaux qui fonctionne encore. Vous entendrez la chanson de St Pierre pour la fête des pêcheurs.

Vous verrez encore les vignes dont le vin est aujourd’hui réputé, les salins qui, soleil et vent aidant, font un sel si blanc, et le responsable de la Station gruissannaise HSB (Hospitalier Sauveteurs Bretons) ou « homme spécialement balèze » en plein travail !

Enfin, alors que démarre doucement l’aménagement littoral, il se concrétise par des plantations d’arbres et la surveillance du feu…

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Film sur la pêche à  la poutine à  Antibes

Un film d’archive de 1996 sur la pêche à  la poutine : une pêche millénaire où le filet est halé à  bras du rivage, sur la luxueuse côte d’azur. Très règlementée par la Prud’homie, cette pêche sur déroule sur une seule période de 45 jours. Dans le film, les alevins de sardines et d’anchois (poutine) sont vendus 200 Frs les 100 g… Un bon rapport qui permettra aux artisans pêcheurs d’attendre la saison printanière.

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Partage des eaux du Nil: accord entre quatre pays d’Afrique de l’Est, boycott de l’Egypte et du Soudan

Quatre pays d’Afrique de l’Est ont signé vendredi un nouvel accord sur le partage des eaux du Nil, en l’absence du Burundi et de la RDCongo, et malgré le boycott de l’Egypte et du Soudan, farouchement opposés à  ce projet.

Egypte et Soudan ont longtemps eu la main sur cette immense ressource: le traité actuel de partage des eaux, élaboré en 1929 par le colonisateur britannique, puis amendé 30 ans plus tard, attribue des quotas très favorables à  l’Egypte (55,5 milliards de m3) et au Soudan (18,5 mds), soit au total 87% du débit du fleuve.

Quatre pays d’Afrique de l’Est ont signé vendredi un nouvel accord sur le partage des eaux du Nil, en l’absence du Burundi et de la RDCongo, et malgré le boycott de l’Egypte et du Soudan, farouchement opposés à  ce projet.

Réunis vendredi à  Entebbe, les représentants de l’Ethiopie, l’Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie ont signé cet accord en négociation depuis une dizaines d’années entre les neufs pays riverains du fleuve pour un partage plus équitable de ses eaux.

L’Egypte et le Soudan, qui estiment avoir des « droits historiques » sur le Nil et sont les principaux bénéficiaires du dernier traité de partage des eaux datant de 1959, n’étaient pas officiellement présents à  la cérémonie.

Les deux pays avaient clairement exprimé depuis plusieurs mois leur hostilité à  ce projet de nouvel accord-cadre.

Les représentants du Burundi et de la RDC étaient également absents et n’ont donc pas paraphé le nouvel accord.

Le Kenya a affirmé son soutien total au nouveau texte, affirmant sa volonté de le signer « le plus tôt possible ».

« Cet accord bénéficie à  chacun d’entre nous et ne nuie à  personne », a commenté le ministre éthiopien des ressources hydrauliques, Asfaw Dingamo, disant « croire fermement que tous les pays du Bassin du Nil vont le signer ».

« La coopération n’est pas un choix mais une nécessité. Le Nil est une ressource pour tous, et non pas nombre limité » de pays, a expliqué M. Dingamo.

« Je ne pense pas que allons vers une guerre de l’eau. Si nous travaillons ensemble, si nous coopérons, le Nil satisfera aux beoins de tous », a-t-il estimé.

« Nous regrettons l’absence annoncée et intentionnelle de nos chers frères de l’Egypte et du Soudan », a ajouté le ministre rwandais des Terres et de l’eau, Stanislas Kamanzi.

Selon le ministre égyptien des Affaires parlementaires et juridiques, Mufid Shehab, cité par l’agence de presse officielle égyptienne MENA, l’accord d’Entebbe ne sera tout simplement pas appliqué, le Caire et Khartoum n’étant pas signataire.

Long de près de 6.700 km, le Nil est issu de la rencontre du Nil Blanc, qui prend sa source au lac Victoria, et du Nil bleu, dont l’origine est le lac Tana, en Ethiopie. Les deux fleuves se rejoignent à  Khartoum, puis le Nil traverse toute l’Egypte pour se jeter dans la Méditerranée.

Egypte et Soudan ont longtemps eu la main sur cette immense ressource: le traité actuel de partage des eaux, élaboré en 1929 par le colonisateur britannique, puis amendé 30 ans plus tard, attribue des quotas très favorables à  l’Egypte (55,5 milliards de m3) et au Soudan (18,5 mds), soit au total 87% du débit du fleuve.

Il octroie en outre au Caire un droit de veto sur tous les travaux susceptibles d’affecter le volume du fleuve, qui fournit à  l’Egypte 90% de ses besoins en eau.

L’Ethiopie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya et la RDC contestent cette répartition. Les négociations menées depuis dix ans se sont soldées mi-avril à  Charm el-Cheikh par un constat de désaccord entre l’Egypte et le Soudan d’une part, et sept autres pays de l’amont, porteurs du projet d’Entebbe.

Le Caire et Khartoum craignent que leur approvisionnement en eau ne soit drastiquement réduit avec ce nouvel accord cadre, qui prévoit de nombreux projets d’irrigations et de barrages hydro-électriques dans les pays en amont.

Le nouveau texte ne mentionne aucun chiffre, en volume ou mètres cubes, sur le futur partage des eaux, mais il « annule » les traités de 1929 et 1959, selon une copie transmise à  l’AFP.

Il autorise les pays du Bassin à  utiliser toute l’eau qu’ils jugent nécessaire, dans la mesure où ils ne portent pas préjudice aux autres pays de l’aval.

Une Commission du Bassin du Nil sera en charge de recevoir et approuver tous les projets (irrigation, barrages…) concernant le fleuve. Elle sera basée à  Addis Abeba et comptera des représentants des neuf pays concernés.

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Louisiane (photos)

Photos Alain Ponchon

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Kenya (photos)

Photos Alain Ponchon

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Egypte (photos)

Photos Alain Ponchon

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Les agriculteurs ont perdu leurs repères

On produit trop et mal. Mais le bon sens paysan n’est pas mort, et les Français pensent qu’une agriculture de qualité et respectueuse de l’environnement est possible. Marc Dufumier, agronome, explique..

Plus de 20 % des quelque 600 000 exploitants agricoles encore en activité  » ils étaient 1 600 000 en 1970  » peuvent être assimilés à  des travailleurs pauvres. Surendettés, lancés dans une course insensée au machinisme et à  l’agrandissement, ils sont impuissants à  remettre en cause le modèle hyperproductiviste qui leur a été imposé…

On accuse les agriculteurs au lieu d’incriminer le système qui les a poussés à  spécialiser exagérément leur agriculture et à  la standardiser. Les agriculteurs disent : on a fait ce que les clients nous demandaient ; et les clients répondent : ce n’est pas ce qu’on a demandé. Cela vient du fait qu’entre eux, deux intermédiaires dominants, l’agro-industrie et la grande distribution, ont imposé des produits standards…
Dès le départ, ces agro-industriels ont voulu livrer au consommateur un produit au moindre prix et standardiser les processus. Ils ont été bien aidés par les compagnies semencières et la recherche génétique, même publique…

… Les agriculteurs sélectionnaient des variétés adaptées à  leur terroir, les terroirs doivent désormais s’adapter à  un faible nombre de variétés. Les agriculteurs n’ont plus à  leur disposition que très peu de variétés végétales et un nombre décroissant de races animales….

Lorsqu’on investit de grosses sommes dans l’agro-industrie ou la recherche génétique, il faut que cela rapporte autant que dans l’immobilier ou dans la banque. Le capital évite d’ailleurs de s’investir dans le processus de production lui-même et laisse ce risque aux agriculteurs, stigmatisés alors qu’ils n’ont fait que répondre au cahier des charges de l’industrie…

Des agriculteurs très attachés à  leur terroir ont perdu leurs repères, précisément parce que la grande distribution n’a pas su prendre en compte les agricultures régionales. Les agriculteurs sont atteints dans leur dignité car leurs revenus reposent de plus en plus sur des aides et non sur le prix de leurs produits. Plutôt que de comprendre qu’il leur faudrait se battre pour des produits de qualité régionale, affronter collectivement les compagnies semencières et la grande distribution, ils pensent qu’ils ont perdu le combat et règlent leur compte, par un vote injuste aux régionales…

… quand on est incité, par des prix garantis, à  faire des céréales, du sucre, du lait et de la viande, il devient dissuasif de faire autre chose, c’est-à -dire des protéines végétales pour l’alimentation animale – le soja, la luzerne… – et pour les humains – pois chiches, haricots, fèves. Les agriculteurs ont abandonné ces productions que nous importons pour les trois quarts…

Avec quelles conséquences ?
Une vraie perturbation des cycles de l’azote, gaz le plus répandu dans l’atmosphère, qui permet la croissance des plantes. Pour le bétail, nous ne cultivons presque plus de luzerne, de trèfle, de lotier, de sainfoin, c’est-à -dire des protéines végétales riches en azote. A la place, nous importons des protéines de soja, donc de l’azote qui vient du Brésil. Et pour nos cultures, quand il s’agit d’apporter de l’azote aux céréales et aux betteraves, on le fait avec des engrais azotés de synthèse, coà’teux en énergie fossile importée sous forme de gaz naturel russe et norvégien. Pour compléter le tableau, à  cause de ces prix garantis, « rémunérateurs, incitatifs et stables ‘, nous sommes devenus exportateurs de céréales, que nous bradons aux pays du Sud….

Il faut commencer par recombiner agriculture et élevage. C’est difficile parce que les agriculteurs se sont endettés dans la course aux machines, puis dans l’agrandissement des exploitations pour amortir ce matériel… Cette spécialisation excessive fait qu’en Bretagne, où il y a une surconcentration animale, les animaux mangent un soja azoté importé du Brésil et, comme ces animaux ne reposent plus sur des pailles – les pailles sont dans le Bassin parisien, où on cultive les céréales -, qu’on ne fabrique plus de fumier mais du lisier, l’urine et les excréments percolent jusqu’aux nappes phréatiques, l’azote se transforme en nitrates, on dépasse les normes européennes, les eaux sont imbuvables, le littoral est pollué, un cheval meurt sur une plage…

Et dans le Bassin parisien, terre de céréales ?
Plus d’élevage, donc plus de fumier non plus, les céréales manquent d’azote et on a recours aux engrais azotés de synthèse…

Que va-t-il se passer en 2013, lors de la renégociation de la PAC ?
Si la France ne fait pas de propositions novatrices, on court à  la catastrophe ! Nos partenaires européens veulent qu’on baisse l’aide aux agriculteurs pour engager des politiques industrielles. A cela s’ajoutent les pressions internationales pour qu’on libéralise les échanges agricoles.

Aujourd’hui, il faut revoir la copie : pour que les contribuables acceptent de continuer à  financer nos agriculteurs, ces derniers vont devoir produire un environnement sain et beau et des aliments de bonne qualité.

Quels sont les moyens d’y parvenir ?
En généralisant les appellations d’origine protégées, avec une certification, comme pour le bio. Les agriculteurs seraient rémunérés non plus par des aides directes mais par des prix garantis, parce que le consommateur accepterait d’acheter plus cher ces produits…

… les couches modestes, celles qui fréquentent quotidiennement les cantines d’entreprises et scolaires, doivent y trouver au même prix une alimentation de qualité. Pour cela, la restauration collective établira des contrats avec les agriculteurs certifiés, et payera plus cher les produits, grâce aux subventions de la PAC. C’est cela qu’il faut renégocier : un transfert massif des subventions européennes vers l’agriculture de qualité. Une partie de ces subventions pourrait aussi rémunérer des contrats que les collectivités locales passeraient avec les agriculteurs pour le maintien du bocage, d’un environnement diversifié, afin de permettre notamment la survie des abeilles, donc la fécondation des fruitiers avec moins de pesticides et d’insecticides. Au final, on ne parlerait plus de subventions, de mendicité, mais de gens droits dans leurs bottes jouant un rôle de service public…

Les vrais avantages comparatifs de l’agriculture française, ce sont les produits à  haute valeur ajoutée : les deux tiers de notre excédent de balance commerciale agricole proviennent des vins et fromages d’appellation d’origine protégée. C’est dans cette direction qu’il faut aller, et nous devons arrêter de faire du faire du tort aux pays du Sud avec nos exportations de céréales subventionnées…

Le sort de l’agriculture française se joue dans les négociations internationales, qui doivent absolument prendre en compte les rapports Nord-Sud, les questions environnementales, les mouvements migratoires. Avec Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn, on a affaire à  de brillants intellectuels, on a la chance qu’ils parlent français, mais il y a chez eux trop peu d’écoute à  l’égard de ceux qui réfléchissent à  l’agriculture de demain. Mais j’ai confiance dans le combat politique des résistants, des citoyens, des associations, des syndicats !

Le temps des grâces de Dominique Marchais

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Jean-Luc Godard à  Daniel Cohn-Bendit : “Qu’est-ce qui t’intéresse dans mon film ?”

DCB : Mais ça ne t’intéresse pas, l’idée de créer un espace en Europe où le cinéma peut exister ? Couper les ponts de la dépendance culturelle américaine ?

JLG : Mais elle est là  à  150 % ! Et si vous voulez faire un film avec Eurimages, il faut des tonnes de papiers, et tout est fait sur des mensonges, des faux devis. Mon film est déclaré pour 25 millions, alors qu’il coà’te 300 000 €. Pourquoi ?

DCB : Ce sont les mensonges du système, comme le mensonge grec…

JLG : … et la Grèce continue à  mentir, et à  dire sa vérité aussi. Tu ne crées pas un système de peinture européenne, de musique européenne, pourquoi le cinéma ? Ils aident le cinéma, la pêche, l’agriculture, et ils n’y arrivent pas… Il faut ralentir, se restreindre. Je ne suis pas pour la décroissance, mais pour des moments de croissance et des moments de décroissance.

DCB : Tout à  fait d’accord…

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