Les Etats-Unis mobilisés contre la marée noire

Les autorités ont déployé 30 kilomètres de barrières flottantes devant les zones les plus sensibles… Un barrage bien dérisoire alors que les marais de l’Etat, fragile sanctuaire de biodiversité, s’étendent sur plus de 24 000 kilomètres de côte.
Les robots sous-marins ayant échoué à  fermer les vannes de sécurité du puits situé à  1500 mètres de profondeur, les 800000 litres de pétrole qui se déversent chaque jour dans l’océan pourraient s’écouler pendant trois mois …
« Etant donné la distance parcourue, on peut espérer qu’une partie du pétrole s’évapore avant d’atteindre le littoral, cet écosystème tropical regorge de bactéries qui ont appris à  utiliser le pétrole et peuvent contribuer à  son élimination naturelle à  condition que la pollution ne soit pas trop massive, sans quoi elle va détruire tout le milieu ».
C’est une catastrophe qui s’annonce pour les 12 000 km2 de zones humides du littoral de Louisiane, où des centaines d’espèces animales sont menacées. « Nos marais sont des espaces de nourrissage et s’ils sont touchés, les espèces qui dépendent de ce nourrissage le seront aussi »…
Les crevettes grises et des poissons comme le menhaden, la truite et le red-drum sont ainsi menacés, mais les marais sont aussi le refuge d’innombrables tortues et alligators et de 5 millions d’oiseaux migrateurs. « Les oiseaux sont très vulnérables, on va en perdre beaucoup »…
La marée noire pourrait également générer des milliards de dollars de pertes pour les secteurs du tourisme, des sports de plein air et de la pêche commerciale en Louisiane, en Alabama et dans le Mississippi, voire en Floride et au Texas.
La récolte d’huîtres et la pêche de crabes et de crevettes pourraient être sévèrement affectées. En Louisiane, la vente de fruits de mer rapporte 1,8 milliard de dollars (1,35 milliard d’euros) chaque année et la pêche récréative génère 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires.
Dès jeudi, des pêcheurs de crevettes de Louisiane ont déposé une plainte en nom collectif (class action) contre BP pour « négligence » et « pollution », réclamant 5 millions de dollars de dommages…
« On n’a pas affaire à  un pétrole trop toxique, il semble relativement peu chargé en métaux lourds, ce qui pourrait limiter l’impact sur la pêche »…
La difficulté de pénétrer ce dédale de marécages accessibles uniquement par bateau risque d’aggraver l’ampleur des dégâts. « Il ne suffira pas d’une poignée de bénévoles pour démazouter la plage »…
Des incendies contrôlés pourraient être la meilleure solution pour que la vie reparte dans les marais, étant donné la difficulté à  les démazouter. « Il faut surtout limiter l’utilisation de solvants chimiques, qui peuvent se révéler plus toxiques et faire plus de dommages que le pétrole lui-même…
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Les bayous de Louisiane, un milieu particulièrement fragile

Une gigantesque nappe de pétrole menace la Louisiane. Avec 800 000 litres de pétrole s’échappant chaque jour du puits de pétrole qu’exploitait la plate-forme qui a sombré le 22 avril, la catastrophe pourrait dépasser en ampleur celle de l’Exxon Valdez, la pire de l’histoire américaine, en 1989 au large de l’Alaska. Des barrages flottants ont été déployés sur près de 50 km pour tenter de limiter l’avancée du pétrole et l’empêcher d’atteindre les côtes de la Louisiane et ses « bayous ». Ces forêts marécageuses sont des écosystème complexes et fragiles…
Les bayous sont des formations amphibies avec une forte dominante d’eau douce, à  la différence des mangroves où il y a une coexistence d’eau douce et d’eau marine. C’est un milieu très complexe et structuré, parfaitement adapté pour résister aux variabilités qu’il connaît, mais qui est par contre très fragile dès qu’il est soumis à  des perturbations qui ne lui sont pas habituelles.
Dans ces écosystèmes dont les sédiments sont très meubles, les systèmes racinaires se développent dans des conditions limitées en oxygène. Les racines ne servent pas seulement d’ancrage : elles font aussi office de poumons ou de tubas. Mais ce système de respiration n’est possible que si la racine est à  l’air libre…
Avec les cycles de marées, les systèmes racinaires vont peu à  peu être tapissés d’hydrocarbures. Les arbres vont mourir par asphyxie, et ne vont plus jouer leur rôle. C’est tout l’écosystème qui va être durablement perturbé. La faune qu’on retrouve dans les bayous a en outre une grande particularité : les espèces y viennent lorsqu’elles sont à  des stades juvéniles pour avoir une croissance maximale, parce que ce sont des milieux très riches. Je pense notamment aux crevettes qui se reproduisent en mer et dont les larves viennent s’alimenter dans les mangroves.
D’une manière générale, tous ces milieux d’interface entre terre et océan hébergent beaucoup d’espèces qui y viennent généralement pour s’alimenter. à‡a peut être aussi bien des espèces proches du milieu marin, comme des lamantins, des petits dauphins, que des espèces d’oiseaux, avec beaucoup d’aigrettes, des hérons. Il risque d’y avoir des dégâts très importants sur des communautés d’oiseaux assez remarquables…
La grand majorité des hydrocarbures est issue de la minéralisation et de l’enfouissement d’anciennes mangroves. Il y a donc une continuité entre la végétation de ces espaces et les hydrocarbures en terme de structure chimique. La biodégradation sera donc plus rapide que sur un rocher car ce sont des molécules qui sont plus ou moins connues des communautés microbiennes qui vivent dans les mangroves.
Quand la crise sera passée, on peut donc imaginer qu’il y aura une exacerbation de la vie, ces hydrocarbures seront utilisés comme source de carbone. Les hydrocarbures restent un composé naturel : le problème est très différent que lors d’une pollution par pesticides, pour lesquels aucun organisme vivant ne peut dégrader la molécule. Mais il y aura des impacts écologiques majeurs, c’est certain. Pour que l’écosystème retrouve son intégrité, qu’une forêt se reconstitue et joue son rôle par rapport à  la faune, il y en a peut-être pour 20 ou 30 ans.
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Le sort de dizaines d’espèces animales inquiète les écologistes

Des dizaines d’espèces animales sont menacées par la marée noire qui touche depuis jeudi les côtes de Louisiane (sud des Etats-Unis), parmi lesquelles dauphins (dauphin à  gros nez également appelé grand dauphin ou dauphin souffleur…) et cachalots…
La marée noire provoquée par l’explosion et le naufrage d’une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique qui déverse quelque 800.000 litres de pétrole par jour dans l’océan, selon des estimations (…) annonce une catastrophe écologique majeure…
« Près de la surface, la mer est comme une autoroute pour les larves qui suivent le courant vers les zones de frai situées plus loin. C’est dans cette zone de surface que le pétrole est le plus toxique et que les animaux sont le plus sensibles, et cela pourrait balayer toute une génération de vivaneaux, mérous et d’autres poissons »…
Par ailleurs, « les zones humides du delta du Mississippi sont les plus importantes du continent et c’est là  que tous les oiseaux migrateurs nidifient actuellement »… Même si les pélicans ne sont pas directement atteints par la marée noire, les plantes et les poissons qu’ils ingèrent seront inévitablement pollués… « Cette région a l’une des plus grandes concentrations d’écosystèmes marins sensibles au monde…
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Collectif Pêche et Développement et la pêche artisanale sénégalaise

Depuis les années 80, des coopérations ont vu le jour entre pêcheurs de Bretagne et de Normandie et leurs homologues sénégalais, par l’intermédiaire des organisations professionnelles et du Collectif : des jumelages sont créés entre ports sénégalais et ports bretons et normands. En 2004, le Collectif aide à  la mise en place de micro-crédits octroyés par le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) à  des femmes transformatrices des produits de la pêche. Des informations sur la situation de la pêche au Sénégal sont régulièrement transmises par un correspondant autochtone. Alerté par la vague de pirogues qui tente de gagner les Canaries durant le courant de l’année 2006, le Collectif demande à  son correspondant d’enquêter sur l’impact de cette émigration dans le monde de la pêche. Au vu de la situation, le Collectif s’investit dans un projet de réinsertion de jeunes pêcheurs rapatriés, grâce au soutien financier de ses partenaires et à  la coopération du groupement d’intérêt économique des rapatriés de Cayar. Cette ville a des liens de coopération décentralisée avec Lorient. Par ailleurs, en 2007 et 2008, une aide est apportée aux femmes transformatrices des produits de la pêche, à  Joal, pour le nettoyage de leur site de travail et la construction d’un four expérimental destiné aux produits de la pêche. Photo Alain Ponchon

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Lac Baïkal: des écologistes mécontents offrent 200 rouleaux de papier toilette à  Poutine

Plus de 200 rouleaux de papier toilette: c’est le cadeau offert par des écologistes russes à  Vladimir Poutine pour protester contre la réouverture autorisée par le Premier ministre d’une usine de pâte papier au bord du lac Baïkal, dont ils dénoncent la pollution… Ce lac contient 20% des réserves mondiales d’eau douce et est classé au patrimoine mondial de l’Unesco…
Les organisations écologistes estiment que la réouverture de cette usine est non seulement néfaste pour la propreté du lac, mais constitue également un obstacle au développement de projets d’activités alternatives, notamment touristiques et écologiques.
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La crainte d’une gigantesque marée noire s’intensifie aux Etats-Unis LA NOUVELLE-ORLEANS (Etats-Unis)

La crainte d’une vaste pollution en mer s’intensifiait mardi aux Etats-Unis, les garde-côtes n’excluant pas « une des pires marée noire de l’histoire » si la fuite émanant de la plateforme qui a sombré dans le golfe du Mexique n’était pas colmatée.

« Je vais être franche. Les efforts de BP (le groupe pétrolier britannique qui exploitait la plateforme, ndlr) pour colmater les fuites n’ont pas réussi pour le moment », a dit le contre-amiral Mary Landry au cours d’une conférence de presse.

La responsable des garde-côtes de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) s’est refusée à  comparer l’accident avec celui du pétrolier Exxon Valdez, qui s’était échoué sur les côtes de l’Alaska et avait déversé plus de 40 millions de litres de pétrole sur une distance de 1.300 km. Mais, a-t-elle toutefois assuré, « si nous ne sécurisons pas le puits, oui, ceci constituera une des pires marées noires de l’histoire américaine ».

La nécessité d’arrêter la fuite est d’autant plus pressante qu’une nappe de pétrole de 965 km de circonférence se trouvait à  une trentaine de kilomètres des côtes de la Louisiane, berceau d’un écosystème fragile composé de nombreux oiseaux aquatiques. Les autorités seraient prêtes en dernier recours à  aller jusqu’à  mettre le feu à  cette nappe.

La plateforme a coulé jeudi non loin des côtes américaines après une explosion et un incendie survenus le 20 avril au soir. Une semaine après l’accident, onze personnes étaient toujours portées disparues et les chances de les retrouver quasi nulles.

Selon BP, les fuites libèrent environ 159.000 litres de brut par jour. La plateforme, nommée « Deep Water Horizon », propriété de la société Transocean, contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait près de 1,27 million de litres par jour.

BP a tenté à  l’aide de quatre bras robotiques de colmater deux fuites à  quelque 1.500 mètres de profondeur. Mais ses efforts sont jusqu’ici restés vains et les ingénieurs se démènent pour construire un large couvercle sous-marin inédit destiné à  endiguer la fuite.

« C’est un couvercle qui sera placé sur la fuite (au fond de la mer). Au lieu que le pétrole se déverse dans l’eau, il ira dans cette structure », a expliqué à  l’AFP un porte-parole des garde-côtes, Prentice Danner.

« Ils viennent tout juste de commencer à  travailler à  la fabrication de ce couvercle et on estime que sa construction pourrait prendre deux à  quatre semaines », a-t-il ajouté.

BP envisage également de forer des conduits de secours destinés à  injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits. Mais cela pourrait prendre « deux à  trois mois », selon un responsable.

L’arrivée d’une marée noire sur la Louisiane pourrait avoir un « impact énorme », a prévenu une spécialiste de l’environnement de cet Etat, Wilma Subra.

« La nappe commencera par toucher les crustacés, les parcs d’huîtres et les poissons », a-t-elle affirmé, soulignant que « 40% des fruits de mer consommés aux Etats-Unis » provenaient de Louisiane.

La femme d’un membre d’équipage disparu a porté plainte contre Transocean, BP et une autre compagnie concernée, Halliburton, les accusant de négligence, selon des documents judiciaires consultés mardi.

L’accident a assombri l’annonce mardi d’une envolée du bénéfice de BP au premier trimestre.

Dans un message adressé à  ses employés, le directeur général Tony Hayward a assuré les proches des onze disparus de son « grand chagrin et sa sympathie ».

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L’Allemagne donne le coup d’envoi de l’éolien dans ses propres mers

L’Allemagne a inauguré mardi son tout premier parc éolien en haute mer (…), un parc de 12 éoliennes ultra-puissantes, à  45 km au large de l’île de Borkum…

Des éoliennes d’une capacité de cinq mégawatts chacune, hautes de 150 mètres (…), implantées très loin des côtes et à  plus de 30 mètres de profondeur…

Ce parc expérimental doit couvrir les besoins en électricité d’au moins 50.000 foyers et servir de « terrain de test » à  des recherches sur l’éolien et l’environnement, comme l’impact des éoliennes sur les oiseaux et certaines espèces marines…

La sévère loi qui protège le littoral contraint à  les installer très au large, à  plus de 30 km des côtes, et hors de nombreux espaces naturels protégés de la mer des Wadden ou de la Baltique, où passent des oiseaux migrateurs…

Des permis de construire ont déjà  été délivrés pour 34 parcs éoliens marins, soit un potentiel total de 30.000 à  40.000 MW…

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Un projet d’exploitation pétrolière au large des îles Lofoten divise la Norvège

… Les évaluations transmises au gouvernement montrent que les menaces pour ce milieu essentiel à  la reproduction de la morue, et aussi très prisé des touristes, sont peut-être moins grandes qu’imaginées, mais les réserves d’hydrocarbures sont aussi bien moins intéressantes qu’escomptées. L’Agence norvégienne du pétrole évalue ces réserves à  200 millions de m3 d’équivalent pétrole. Cela représenterait 1,3 milliard de barils, quand une précédente étude réalisée par l’institut KonKraft parlait de 3,4 milliards de barils. La différence est énorme et fait dire aux écologistes que les pétroliers devraient renoncer.

« ZONE SENSIBLE »

Les compagnies pétrolières, qui ne manquent pas de rappeler que le pic de production en mer du Nord a été atteint en 2001 et ont, depuis longtemps, présenté les îles Lotofen comme les réserves les plus prometteuses, préfèrent ne retenir que les propos rassurants des experts sur les risques de marées noires que pourrait générer la mise en exploitation de ces nouveaux gisements. Elles soulignent aussi le bon état de conservation des principaux stocks de poissons établi par les études….

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Plus d’un million de kilomètres carrés de forêts ont disparu entre 2000 et 2005

Résultant de causes naturelle et d’activités humaines, près de 1 011 000 km2 de forêt ont disparu entre 2000 à  2005 soit en moyenne 0,6 % par an. Le couvert forestier mondial était de 32 688 000 km2 au début de l’étude.

Les forêts boréales, qui comptent pour 26,7 % du couvert forestier de la planète, ont accusé la plus forte réduction sur cette période de cinq ans, soit 4 % dont les deux tiers ont résulté d’incendies d’origine naturelle, précisent ces chercheurs des universités du Dakota du Sud et de l’Etat de New York.

Les forêts tropicales humides, qui recouvrent 11,5 millions de km2 et représentent la plus grande superficie boisée de la Terre, ont perdu 2,4 % de leur couvert, soit 27 % de la perte totale. Les forêts tropicales en zone sèche (7,13 millions de km2, soit 21,8 % des superficies boisées du monde) ont diminué de 2,9 % de 2000 à  2005, ce qui a représenté 20,2 % des pertes forestières totales. Enfin, les forêts des zones tempérées (5,2 millions de km2), 16,1 % du total mondial en 2000, ont perdu 3,5 % de leur couvert, soit 18,2 % du total de la planète pour cette période.

Des estimations précises du couvert et de son recul sont indispensables dans le cadre des efforts de comptabilité des émissions de dioxyde de carbone (CO2), l’un des principaux gaz à  effet de serre, et pour élaborer des modèles climatiques, expliquent les auteurs de cette recherche.

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Pêche artisanale et développement régional

La gestion de l’entreprise dépend de sa structure financière. Même en pêche hauturière (au large), les artisans restent « territorialisés », attentifs au renouvellement de la ressource sur les zones de pêche, à  la pérennité de l’équipage, à  la mobilisation locale de la profession, au maintien de l’activité dans la région…

Les sociétés d’armement, quant à  elles, détiennent des unités de pêche plus ou moins diversifiées souvent associées à  une structure commerciale. C’ets une gestion focalisée sur l’approvisionnement en produits de la mer plus que sur la pêche et son contexte local. Longueur du bateau, puissance du moteur, temps de sortie, zones de pêche, capacité de congélation à  bord, équipage… à  quelques différences près, les caractéristiques sont celles des bateaux artisans mais gestion du capital et gestion de l’activité ne sont pas liées. En cas de cession notamment, les armements pourront être vendus à  d’autres sociétés qui ne seront pas forcément de la région ou du pays. Elles bénéficieront de quotas de pêche régionaux (et donc de l’accès à  la ressource), de la réfection des ports et des infrastructures financées par les collectivités locales, et si les conditions s’y prêtent, elles délocaliseront leurs unités de pêche.

 » En Basse-Normandie, 30 ans d’histoire de gestion des licences de pêche ont permis jusqu’à  maintenant de préserver une flottille artisanale. Nous avons quelques armements coopératifs mais pas de grandes sociétés d’armement. Lors de l’attribution des licences, les jeunes patrons sont prioritaires ».

Daniel Lefèvre, Président du Comité Local des pêches de Basse-Normandie

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