Photos de la fête de la Saint-Pierre à Sanary le 1er juillet 2012
Traditionnelle célébration de la Saint-Pierre
Comme chaque année le patron des pêcheurs est célébré, après la messe, par un défilé suivi d’une cérémonie en mer. Continuer la lecture
Pourrions-nous être aujourd’hui un Galiton ?
Ils sont réputés inabordables : de part et d’autre de la petite île tunisienne de la Galite, elle-même le point le plus septentrional du continent africain, les Galitons sont ces îlots rocheux de plus d’une centaine de mètres : au sud-ouest de l’île principale, l’un d’entre eux porte précisément le nom de Galiton… et le phare de quatorze mètres.
La cuisine ? Comme la météo, avec ce qui arrive
« Ce que je cuisine ? Cela dépend vraiment du poisson qui arrive ce jour-là !
J’ai la chance d’habiter pas loin du port de Sanary, et cela m’amuse toujours d’aller y faire un tour pour voir les espèces qui ont été pêchées parce qu’elles étaient proches des côtes cette nuit-là : c’est une façon de connaître la vie de nos fonds au jour le jour !
La 4G, une clef pour les océans
Reportage audio : Océanopolis et clef G4 –
La clef 4G est en quelque sorte la clef 3G en dix fois plus rapide : si pour le particulier, la clef 4G représente la télévision et ses principaux autres usages sur son mobile,
pour la science et notamment l’investigation sous-marine, elle est en passe d’être un outil sans précédent.
Démonstration en a été faite, en première mondiale, au Salon nautique de Paris, le 6 décembre 2011 Continuer la lecture
L’écloserie expérimentale des Embiez a trois ans, et des résultats.
Reportage audio : Ecloserie Embiez – RADIO ETHIC
Inaugurée le 13 juin 2009, l’écloserie de l’Institut océanographique Paul Ricard porte surl’oursin comestible Paracentrolus lividus et sur deux espèces d’hippocampes menacées d’extinction en Méditerranée (Hippocampus hippocampus et Hippocampus gullatus) en lien avec la régression des herbiers de Posidonie. Continuer la lecture
Où sont passées les sardines d’antan ?
Descendant de l’une des plus anciennes familles de pêcheurs de Sanary-sur-Mer, André Béranger n’ a pas cédé à la tentation d’une autre pêche à la sardine qu’artisanale, selon la tradition familiale et l’enseignement de ses oncles. Initié à la pêche depuis l’âge de quatorze ans, il parcourt également les mers du monde entier, pour la plaisance : façon de comparer…
« Mais, depuis trois ans, je ne prends plus de sardines : seulement deux ou trois kilos dans l’hiver ! A quoi cela est-il dà’ ? A la surpêche, au changement climatique ? Continuer la lecture
Bouillabaisse géante, vive les Bleus !
Reportage audio : Bouillabaisse le soir
Il ne faut pas confondre les « Bleus » avec les hommes en bleu :
si en football, il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, la bouillabaisse géante, elle, a atteint son but !
Mais peut-être est-ce parce que la bouillabaisse la plus grande du monde est internationale, tandis que nos chers Bleus, eh beh non…..
A moins que cela ne tienne aux biceps admirés par ces dames !? Continuer la lecture
Le talent d’Achille
Il vous en parlerait aussi longtemps qu’il a pêché : cinquante-trois ans ! Avec un franc-parler digne du français qu’il a plus tard appris avec l’accent corse. Petit-fils de pêcheurs originaires de Naples établis sur l’île de la Galite, venus pour beaucoup s’installer, au lendemain de l’indépendance de la Tunisie, au Lavandou, sa famille à Sanary-sur-Mer, Achille Vitiello a autant de souvenirs que de poissons pêchés.
Ce matin-là , à l’heure du casse-croà’te avant les préparatifs de bouillabaisse géante du soir et pendant que les autres mangeaient merguez et sardines, crues ou grillées, au choix, Achille Vitiello racontait quelques souvenirs, en compagnie de Jean-Michel Cei, premier prud’homme de la prud’homie de Sanary :
Reportage audio : Achille Vitiello Continuer la lecture
Au fait, la plus grande bouillabaisse…
La bouillabaisse géante, il y a un après qui est un grand soulagement comme la vague qui déferle en poupe après t’avoir inondée de cape en pied ! Je n’avais pas imaginé que cela puisse être comme cela. Y a que des pêcheurs pour pouvoir gérer un truc pareil. Ils ont fait 1200 heureux, pendant 4 heures au moins ! En fait, ça va vite, je n’ai pas vu passer grand-chose, si ce n’est le stress de l’entrée, que chacun trouve sa place sans trop de heurts. A midi, on s’est rendu compte que j’avais vendu une table qui était déjà réservée ! Les pêcheurs se sont arrangés, évidemment. C’est une très belle aventure, parce que les gens arrivent, en groupe, en file, avec leurs âges divers, et puis aussi, parfois, leur petit caractère, l’angoisse de se trouver perdu au milieu de tant de monde, de ne pas en avoir pour leur frais., ils viennent de la planète individualiste que nous connaissons bien. Seulement voilà , le spectacle est étonnant : des pêcheurs, leurs amis, de jeunes volontaires sapeurs pompiers, tous bénévoles s’activent dans une ambiance joyeuse. En 5 minutes, ils se réconcilient avec le genre humain, se régalent, s’en pourlèchent, se re-servent et vont danser sous le ciel étoilé face aux vagues mistraliennes…
Moi, c’est les moments de préparation et d’après que j’ai préférés. On n’arrivait pas à aller se coucher, si heureux de pouvoir souffler, que ce soit fini, chacun racontant les petites histoires qui s’étaient passées tout au long des tablées, presque juvéniles face au monde social qui se déroulait alentour. Pour nous, c’était une embarquée un peu extra-ordinaire, il avait fallu se battre avec des oignons, des patates et des aulx, des oeufs à monter en mayonnaise, un énorme chaudron, des files de tablées et de chaises, des assiettes à n’en plus finir, et puis surtout répartir le service, expliquer à chacun ce qu’il aurait à faire et surveiller les postes clés comme celui des alcools par exemple. Et comme l’heure avançait, il avait fallu remplir peu à peu, et aux yeux de tous, cette marmite gargantuesque, et surveiller la cuisson du haut de la grue, tenir compte des rafales qui chassaient les flammes d’un côté et risquait de déséquilibrer la chaleur. Alors seulement la noria des serveurs avait commencé son long marathon. Je ne sais combien de kilomètres ils ont parcouru mais, à la fin, ils ne sentaient plus leurs pieds ! La journée avait commencé vers les 5 heures du matin avec le tri des poissons, suivi d’un petit-déjeuner aux sardines et aux saucisses grillées. Nous l’avons close vers les 2-3 heures avec des tartines de rouille ! La vie de pêcheur, ça fait pas dans la dentelle ! Continuer la lecture