C’est par le ralenti que l’on découvre l’âme du personnage…

Mado Le Gall - Photo Pascale Marcaggi« Je le crois de plus en plus, un jour, le cinématographe, le premier, photographiera l’ange humain ». Au lendemain du succès remporté par « La chute de la maison Usher », Jean Eptein, le cinéaste de l’Avant-Garde française du début du siècle, tourne le dos au succès et part en Bretagne pour réaliser son cycle marin : « Finis Terrae », « Mor Vran », « L’Or des mers », « Le Tempestaire », »Les Feux de la mer »… « Il y a toujours un secret entre le voyageur et la terre qu’il paraît choisir pour s’arrêter. Sur ce secret le cinématographe se penche. » A son tour, et à  l’époque avec le précieux témoignage de Marie Epstein, Mado Le Gall est entrée dans l’univers cinématographique de Jean Epstein et c’est avec beaucoup de plaisir que l’équipe de L’encre de mer a découvert son film.

Extraits :  » Mon frère est un cheval qui tirait seul… Vivre avec un génie, c’est pas toujours facile, il faut l’accepter avec joie… » commente la sœur de Jean Epstein.
A propos du cinéma qui est pour lui l’art de l’avenir, il dit : « Les objectifs voient, nous sommes aveugles… Qu’avec le cinéma, rien ne puisse plus se taire, que soient audibles les pensées…
«  Plus la nature est primitive,  plus elle intéresse le photographe »
Son film : « Le tempestaire » donne place à  la mer qui l’effraie terriblement…

Au micro de Pascale Marcaggi, Mado Le Gall, réalisatrice de « Jean  Epstein – Termaji » 1997 présenté au Festival « Pêcheurs du monde » de Lorient (mars 2012)

 Mado Le Gall

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