Qui veut mettre le grappin sur un bien commun ?
Pour des journalistes comme Charles Clover (auteur de « Surpêche ‘), de nombreux scientifiques (cf le film « Le dernier poisson ‘) et Maria Damanaki, commissaire européenne, « les pêcheurs sont bien des voleurs ‘ ! Ils sont scandalisés par le fait qu’ils accèdent « gratuitement à un bien public » ; pire même, qu’ils soient subventionnés pour cela !
Avec le poncif de la « tragédie des communs ‘, ces considérations sont à la base de la mise en place de droits d’accès payants sous la forme de quotas individuels transférables (QIT). Pour eux, les ressources de pêche des ZEE* sont des biens publics qui appartiennent juridiquement aux seuls Etats. C’est aussi au nom de ces conceptions que des ONG chassent des pêcheurs, des paysans ou des autochtones de leurs territoires communautaires, parce que leurs ressources et leur biodiversité sont considérées comme des biens publics d’intérêt mondial. Elles décident de créer des réserves intégrales privant ces communautés de leurs moyens d’existence. Continuer la lecture →